Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a sollicité, le lundi 4 mars dernier à Libreville, des centrales syndicales de l’administration publique le…
Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a sollicité, le lundi 4 mars dernier à Libreville, des centrales syndicales de l’administration publique le renvoi du processus des négociations, qui achoppait sur la revalorisation du point d’indice et l’augmentation du SMIG en 2014. A-t-on appris de source gouvernementale.
S’appuyant sur le fort endettement cumulé, le premier ministre, Raymond Ndong Sima a parlé « de mesure, de prudence et de méthode » pour solliciter des deux coalitions syndicales de l’administration publique « la suspension provisoire de ces rencontres entre gouvernement et centrales syndicales jusqu’en mars 2014 ».
« La régularisation des situations administratives, la dette que l’Etat a contracté vis-à-vis de ces fonctionnaires, la payer et lancer le mouvement des départs volontaires », sont les priorités du gouvernement dont a tenu à préciser le chef du gouvernement aux centrales syndicales, au sortir de la rencontre pour justifier ce report.
Fin juin et fin septembre 2013 serait, selon le Chef du Gouvernement gabonais, la période indiquée pour attaquer la question des rappels laissant ainsi le temps au gouvernement le soin de régulariser toutes les situations administratives et financières des agents de l’Etat.
Une position que ne partage pas la coalition des syndicats qui préfèrent consulter la base pour connaître la suite à donner à la sollicitation du gouvernement.
« Nous voulons insister là-dessus, nous nous ne sommes pas attendus même si le gouvernement nous a donné un échéancier qui va jusqu’en mars 2014 que nous trouvons trop loin », a déclaré Fridolin Mve Messa, ajoutant que « c’est la base qui décidera de la suite à donner à cette décision du gouvernement ».
Un avis partagé par le responsable de l’ARESGA Emmanuel Mve Mba qui donnera le samedi 9 mars prochain sa « position au sortir de la rencontre avec ses membres ».
