Un séminaire de formation des responsables des programmes du plan stratégique Gabon émergent (PSGE), s’est ouvert lundi à Libreville, avec pour objectif de…

Un séminaire de formation des responsables des programmes du plan stratégique Gabon émergent (PSGE), s’est ouvert lundi à Libreville, avec pour objectif de permettre aux participants de mettre en place une base de données sectorielle de ce projet. Ces assises visent également à donner une formation aux responsables des programmes du PSGE.

Ce séminaire qui, pour la première phase, va se dérouler sur deux jours, intervient deux mois après la mise en place du Bureau de coordination du suivi évaluation du PSGE, conformément à la décision du conseil des ministres du 18 janvier 2013.

En effet, selon le coordinateur adjoint du BCPSGE, Yves Fernand Manfoumbi, qui a ouvert les travaux, le suivi des programmes et projets du PSGE reste difficile dans la gestion publique quotidienne. C’est pourquoi, à l’occasion du conseil des ministres du 18 janvier dernier, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avait décidé de créer le bureau de coordination, de suivi et d’évaluation du PSGE.

« Ce bureau, maillon essentiel pour la mise en œuvre du PSGE, vient donc compléter le dispositif opérationnel mis en place », a indiqué Yves Fernand Manfoumbi.

Selon le coordinateur général adjoint du PSGE, l’appropriation des mécanismes de suivi et évaluation de ce plan stratégique est tributaire d’une formation en matière de gestion de projet.

« Afin de mieux rendre compte des réalisations du PSGE, de s’assurer qu’il contribue à l’atteinte des résultats prévus dans le plan opérationnel, il est nécessaire que ce dispositif de suivi-évaluation soit dynamique, participatif et adapté aux innovations à l’échelle nationale », a-t-il rappelé.

S’appuyant sur les quatre principales missions de la coordination, à savoir le suivi-évaluation, l’assistance à la mise en œuvre du PSGE, l’assistance pour la reforme de l’administration, et la communication, l’implication et l’appropriation par les citoyens gabonais de ce programme, explique le directeur général du Budget.

« Pour aller d’une logique des moyens vers une logique des résultats, il est nécessaire que l’ensemble des responsables de programmes puissent subir cette formation, de rendre compte de l’état d’avancement physique et financier de leurs programmes et de leurs projets », a indique M. Manfoumbi.

Ce programme de formation, faut-il le rappeler, complète ou vient corriger les insuffisances constatées dans le suivi des programmes et projets. A travers cette formation, les responsables du BCPGE veulent renforcer cette activité de suivi des programmes et projets. Durant un mois, tous les directeurs généraux des huit ministères, qui ont répondu, vont donc être appelés à suivre cette formation. Et c’est cette formation qui va permettre de mettre en place une base des données sectorielles de projets. Etant donné que la coordination de ce projet a besoin d’un ensemble d’informations pour pouvoir apprécier l’état d’avancement physique de des projets et son impact économique et social.