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Le respect des droits de l’homme enseignés aux forces de l’ordre

1840906_3_feb2_mido-macia-27-ans-avait-arrete-son_1c388d2b014f3fa52966bd0301d98c94Dans le but de s’arrimer aux exigences internationales en matière de respect des libertés et de la dignité humaine, les gendarmes et policiers gabonais ont été réunis pour parler des droits de l’homme et de leurs missions.

Souvent critiqués pour leurs actes de violence à l’endroit des populations et des prévenus, les officiers des forces de l’ordre gabonaises, comme annoncé il y a quelques jours, s’instruisent sur le respect de la personne, aussi bien gabonaise qu’étrangère.

Un séminaire s’est ouvert à cet effet, le mardi 5 mars 2013 à la direction nationale des droits de l’homme, et s’est étendu jusqu’au mercredi 6 mars. Il comportait un panel théorique et un panel pratique pour un meilleur rendu des enseignements et surtout une meilleure appropriation par les bénéficiaires des nouveaux outils offerts par cette formation.

Plus concrètement, les officiers de police et de gendarmerie ont donc été entretenus par Antoine Embinga Ondounda, commandant en chef des forces de police nationale, Eric Dodo Bounguendza, directeur général des droits de l’homme, et Robert Kotchani, chargé de bureau du Centre des nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC). Ces trois principaux orateurs sont revenus sur les libertés fondamentales et les nombreuses bavures enregistrées ces derniers temps à la suite d’interpellations souvent mal assurées dans l’ensemble. La tenue du séminaire vient donc à point nommé pour les différents intervenants qui entendent par ce biais redorer l’image des policiers et gendarmes. Surtout que, de l’aveu même de M. Bounguendza dans des propos relayé par le quotidien Gabon Matin, «le citoyen gabonais s’intéresse de plus en plus à ses droits».

Il s’est donc agi, dans la foulée, de rappeler aux officiers présents les différents instruments et mécanismes internationaux et régionaux inhérents aux lois sur le respect des droits humains, la législation sur le plan national, l’éthique et la déontologie, l’usage des armes à feu pendant le service, les lois interdisant la torture et tout autre action dégradante à l’endroit des populations ou des prévenus, quelque soit le crime ou la faute qui leur serait reproché.

Le séminaire a, de ce fait, été l’occasion pour Robert Kotchani du CNUDHD-AC de rappeler aux différents bénéficiaires que cette action, menée conjointement avec des responsables des forces de l’ordre nationales, apparaît comme «la garantie de la pleine jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales par les citoyens est le devoir de l’État, donc sa responsabilité est engagée en vertu de son adhésion aux instruments internationaux et régionaux des droits de l’homme, qu’il ratifie en toute souveraineté».

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