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L’UPG revient sur la réorganisation territoriale

UPG-1-HPIM2690A la faveur d’un point de presse, Mathieu Mboumba Nziengui, secrétaire exécutif de l’UPG, a exhorté le gouvernement au respect des critères en matière de réorganisation territoriale telle qu’indiquée dans la Constitution gabonaise avant d’ouvrir une parenthèse sur d’autres questions d’actualité.

Comme annoncé par le ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, faisant suite au conseil des ministres du 21 février 2013, la réorganisation territoriale de la province de l’Estuaire a constitué le point essentiel des questions dont le secrétaire exécutif de l’Union du peuple gabonais (UPG) a souhaité entretenir les journalistes le 6 mars.

En effet, réunis autours de Mathieu Mboumba Nziengui, au siège de l’UPG sis à Awendjé (Libreville), les journalistes et certains responsables de ce parti de l’opposition ont été entretenus sur différentes questions d’actualité traitant aussi bien du projet de redécoupage de certaines circonscriptions administratives du pays que des questions relatives à la concertation entre le chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, et des représentants de partis politiques, avant de bifurquer sur le phénomène des crimes rituels en passe de devenir une mode nationale.

Au sujet du projet émis par le gouvernement de subdiviser les communes de Ntoum, Owendo et Akanda au nord de Libreville, Mathieu Mboumba Nziengui, au nom de l’UPG, a invité le gouvernement au respect des différents critères inhérents à toute réorganisation territoriale en République gabonaise. Pour cela, il a rappelé à l’assemblée quelques articles y référant contenus dans la loi n°14/96, parmi lesquels l’article 36 qui stipule que «la création d’un arrondissement doit répondre aux critères ci-après à savoir : population égale ou supérieure à 10 000 habitants et doit disposer d’un niveau d’équipements collectifs».

Pour le dignitaire de l’UPG, il est donc nécessaire que le gouvernement tienne compte de ces différents critères avant de se lancer dans la mise en pratique du projet proprement dit.

De plus, au vu de l’importance que revêt un tel projet, le secrétaire exécutif de l’UPG a fustigé une quelconque volonté de récupérer le projet pour des visées politiques négatives qui entraverait l’unité nationale, non sans espérer que ce projet «n’ait pas été commandé que par des critères subjectifs inavoués, pour satisfaire des intérêts partisans des hommes et des femmes de ces contrées et à appartenances politiques différentes».

Quittant le domaine politique pour le social et dans l’optique de montrer son attachement à la chose publique, mais aussi pour prouver l’intérêt de l’UPG pour l’actualité nationale, Mathieu Mboumba Nziengui a livré aux journalistes son sentiment par rapport au phénomène des crimes rituels dont les auteurs lui apparaissent comme des ennemis de la République qui ne «grandissent pas le pays, mais lui enlèvent toute crédibilité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières», ainsi que le rapporte le quotidien Gabon Matin.

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