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Onep : Les troupes attendent le mot d’ordre du SG

news_41624_0Initialement prévue pour débuter le 6 mars 2013, si le gouvernement ne prenait pas la situation en main, la grève générale illimitée des syndiqués de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), est suspendue aux négociations.

Prompt à faire observer la grève générale illimitée dans le secteur pétrolier national le 6 mars à 00H01, conformément à la date d’expiration du préavis de grève adressé au Premier ministre, Raymond Ndong Sima, les membres de l’Onep ont été refroidis dans leur élan par le rappel à l’ordre du secrétaire général de cette organisation syndicale, Guy Roger Aurat Reteno.

Le siège de l’Onep, à Port-Gentil, était pris d’assaut le 5 mars dernier par les adhérents venus nombreux écouter le mot d’ordre de grève générale devant déboucher sur la fermeture des pipelines. Dans la même journée se tenait à l’immeuble du 2 décembre à Libreville les négociations entre les représentants de l’Onep et les autorités en charge de «l’application des procès-verbaux des 4 avril et 8 novembre 2011 sanctionnant les négociations avec le gouvernement».

«Pourquoi avoir attendu le jour de l’expiration du préavis pour ouvrir les négociations sur les points contenus dans le cahier de charge?», s’est interrogé un membre de l’organisation.

Le puissant syndicat, qui regroupe 4 000 des 5 000 salariés du secteur pétrolier, tient le gouvernement sur dix points au titre des préalables «dont la satisfaction totale est la condition sine qua non pour l’entame d’une quelconque négociation». Sur ces points de revendication figure en bonne place la «situation alarmante qui prévaut au sein de la société Schlumberger», où 17 employés grévistes ont été licenciés le 30 janvier par la direction générale, au terme d’une grève de 5 jours.

Outre ces conditions, figurent des points de droit comme la mise en application de l’article 140 de la loi n°21/2010 du 27 juillet 2010 portant ratification de l’ordonnance n°018/PR/2010 du 25 février 2010 portant modification de certaines dispositions du code de travail en République gabonaise.

En avril 2011, une grève de quatre jours lancée par l’Onep, qui revendiquait notamment un contrôle plus rigoureux du recours à la main d’œuvre étrangère, avait laissé le pays au bord de la paralysie. Pendant ce mouvement, observé du 31 mars au 3 juin 2011, le manque à gagner de l’État et des compagnies pétrolières s’est chiffré à 60 milliards de francs CFA.

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