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Le corps des femmes n’est pas un diplôme, dixit Honorine Nzet Biteghe

statueComme il est de coutume, le Gabon, à l’instar de la communauté mondiale, a célébré, ce 8 mars, la journée mondiale de la Femme en rapport avec le thème international portant sur «l’élimination de la violence à l’égard des femmes», un combat sans fin semble-t-il.

«Prévenir et éliminer les violences à l’égard des femmes en milieu professionnel» est l’objectif assigné par le ministre de la Famille et des Affaires sociales, Honorine Nzet Biteghe, en ce 8 mars 2013, dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale de la Femme, instituée et adoptée en décembre 1977 par l’assemblée des Nations Unies.

«En effet, la place réservée à la femme au sein de nombreuses sociétés dites modernes telles que le Gabon, reste encore largement empreinte de préjugés, dictés par l’environnement social, lui-même forgé par la socialisation. Dans la société bantou à laquelle appartient notre pays, la femme est perçue et se considère elle-même comme inférieure à l’homme, image qu’elle intériorise et qui serait à l’origine des dérives et des violences dont elle est très souvent la victime passive», a fustigé, la patronne des Affaires sociales, Honorine Nzet Biteghe dans sa déclaration.

Au nombre de ces pratiques d’asservissement de la gent féminine viennent s’ajouter des violences en milieu professionnel, à travers l’exclusion de certaines responsabilités et la discrimination dans la promotion et les carrières. Face à cette difformité qui est malheureusement une réalité au Gabon, le ministre de la Famille a souligné l’importance de s’employer à changer cette image qui infériorise la femme, en l’aidant à prendre conscience de son état de victime.

«Il s’agit d’une lutte de tous les instants, car la bataille pour l’affirmation des droits des femmes demeure toujours vivace et reste d’actualité de nos jours. Que l’on soit jeune fille, femme célibataire, veuve, mariée ou divorcée, la cause est la même», a fait remarquer Honorine Nzet Biteghe, tout en conseillant les femmes qui se servent de leur statut pour tirer des avantages sans efforts.

«Les femmes doivent comprendre que leur corps est sacré et n’est pas un diplôme pour qu’on l’utilise pour avoir tel ou tel avantage. Elles sont des citoyennes à part entière et doivent dénoncer les violences dont elles sont victimes dans le cadre professionnel, notamment le harcèlement. Elles doivent avoir le courage d’ester en justice et ne pas accepter d’être complices de ce qu’elles vivent, en utilisant le silence ou la honte d’en parler. On n’a jamais parlé de victoire sans combat. Il est donc normal de prendre toutes les armes juridiques, physiques et de communication pour mettre fin à cette tragédie», a-t-elle tancé.

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