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Alliance franco-gabonaise contre l’érosion des côtes atlantiques

Une-vue-aerienne-du-GabonLes chercheurs du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest) du Gabon et ceux de l’université de Nantes (France) semblent préoccupés par le phénomène pernicieux de la dégradation du littoral gabonais, le plus long (plus de 800 kilomètres) de l’Afrique équatoriale atlantique.

Selon l’Agence APA, l’érosion des côtes gabonaises, dues aux pressions anthropiques sur le littoral ferait l’objet d’une mise en œuvre commune d’un programme pluridisciplinaire de lutte contre ce phénomène, entre les chercheurs du Centre national de la recherche scientifique et technologique (Cenarest) du Gabon et ceux de l’université de Nantes (France).

Le littoral gabonais ne cesse d’être envahi par la mer qui gagne chaque année du terrain à cause de la vétusté des ouvrages de protection des sols côtiers, extrêmement vulnérables. Depuis plusieurs années, la mer ne cesse d’avancer en érodant les côtes qui ont sensiblement reculé.

Selon une source proche du Cenarest, indiquée par l’APA, «les recherches sur le terrain devraient déboucher sur la production d’un document synthèse, susceptible de répondre à des appels d’offre de recherche à différents niveaux. L’objectif étant de concevoir des stratégies à prendre en compte dans les politiques des pouvoirs publics en matière de gestion des espaces littoraux et de la zone côtière».

L’ensemble du processus de recherche est encadré par l’Agence universitaire de la francophonie, le programme international sur l’environnement et le climat (IHPD) et le Programme mondial sur la surveillance climatique (LUCC).

L’érosion a déjà gagné plus de 27 mètres de la zone côtière gabonaise dotée d’un domaine maritime de quelque 265 000 m², comprenant une mer territoriale de 12 milles marins, extensible à 24 milles des côtes, et une zone exclusive, réservoir de multiples richesses minérales et biologiques, dont le pétrole et le poisson.

La zone de l’Estuaire, où se trouve Libreville, la capitale gabonaise, le delta de l’Ogooué, le cours d’eau le plus du Gabon avec 1 200 kilomètres, qui traverse le pays de part en part, et les systèmes flèches lagunaires ont été identifiés par ces chercheurs comme des zones en proie à une intense activité humaine, accélérant l’érosion côtière, et proposées au programme de la dynamique côtière du Golfe de Guinée.

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