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La route, plus mortelle en Afrique qu’ailleurs

556834_548570778498494_300076655_nLa probabilité de mourir dans un accident de la route dépendrait, selon une étude de l’Organisation des Nations Unies et la sécurité routière, du lieu où l’on habite. Les traumatismes occasionnés par le trafic routier constituent un problème majeur de santé publique et sont l’une des causes principales des décès et des infirmités dans le monde.

Chaque continent subit des contraintes liées à sa géographie physique et humaine ainsi qu’à l’histoire du développement de ses transports. Ces différents facteurs paraissent comme des causes immédiates liées au nombre d’accidents de la route enregistrés dans le monde. Selon les chiffres de l’ONU. «Chaque année, environ 1,3 millions de personnes meurent et entre 20 et 50 millions sont blessées dans des accidents de la route. Plus de 90 % de ces décès affectent les pays à revenus faibles ou intermédiaires et qui ont moins de la moitié des véhicules du monde. Les traumatismes résultant d’accidents de la route sont les trois causes principales des décès des personnes âgées de 5 à 44 ans».

«Les blessures occasionnées par les accidents de la route risquent de ralentir les progrès accomplis en matière de développement économique et humain. Il a été estimé que les pertes mondiales résultant des accidents de la route se chiffrent à 18 milliards de dollars et coûtent aux gouvernements entre 1 et 3 % de leur PNB», poursuit l’ONU.

Selon les chiffres, du nombre de tués sur les routes pour 100.000 habitants, le continent africain serait en tête de ce drame avec 24.1, suivi de méditerranée orientale 21.3, puis le Pacifique occidental et l’Asie du Sud-est qui enregistrent le même nombre, soit (18.5), les Amérique avec 16.1 et enfin, l’Europe qui passe pour le bon élève avec 10.3.

L’alcool, le portable au volant, la vitesse, sont les causes de ce drame qui n’épargne personne. Plus particulièrement, en Afrique, continent qui se place en tête du classement, la qualité de véhicule, la surcharge et l’état des routes, s’ajoutent aux premières causes énumérées plus haut.

Pour certains pays à revenus faibles ou intermédiaires, la perte dépasse la somme totale du montant de l’aide au développement qu’ils reçoivent. Les accidents de la route constituent une charge importante pour l’économie des pays à cause de leur conséquence directe sur les services de santé, les services de rééducation ainsi que leurs coûts directs. Ils peuvent également exercer une tension considérable sur les familles touchées qui doivent faire face aux coûts médicaux et de rééducation, aux frais funéraires en plus du manque à gagner représenté par la perte des revenus de la victime, en plus du stress émotionnel.

Ces pays doivent intégrer des exigences relativement nouvelles, à savoir une plus grande sécurité, la réduction des nuisances sonores et de la pollution, les caractéristiques des routes et les conditions réglementaires de leur usage (vitesses, charges autorisées) qui s’ajoutent aux conditions initiales dominées par les notions de vitesse et de coût du transport.

Si rien n’est fait pour remédier à la crise actuelle, un avenir sombre nous attend : le nombre annuel de décès sur les routes devraient passer de près de 1,3 million à plus de 1,9 million d’ici 2020.

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