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30 morts sur la côte gabonaise

photo-naufragePendant que des opérations de sauvetage sont diligentées dans les eaux du Golfe de Guinée, pour retrouver les corps des passagers d’un bateau naufragé le 19 mars qui croisait du Nigeria vers le Gabon, un autre drame a réveillé la population riveraine du Cap Esterias, au Nord de Libreville, ce 21 mars 2013.

La forte pluie qui s’est abattue sur la capitale gabonaise et sa périphérie n’a pas fait que les heureux qui la réclamaient depuis un moment, afin que s’atténue la chaleur persistante de ces dernières semaines. En effet, une pirogue transportant 65 personnes, parties du Nigéria pour le Gabon, a chaviré au large de Libreville, près du Cap Esterias dans la nuit du 20 au 21 mars 2013.

Selon les premières informations recueillies, un premier bilan fait état de 30 morts, tous des immigrés clandestins. «Les corps des victimes jonchaient la côte sur plusieurs centaines de mètres et leur pirogue était encore visible dans l’eau», indique l’AFP. «Il y a au moins huit survivants originaires du Togo, du Bénin et du Burkina Faso mais d’autres immigrés ont pu se cacher dans la forêt après l’accident», a indiqué un gendarme sur place, relayé par la même agence de presse.

Ce genre de drame est fréquent en Afrique, avec des bateaux en mauvais état souvent surchargés de passagers. En juillet 2012, en Afrique de l’Est, 104 personnes avaient péri dans le naufrage d’un ferry reliant la Tanzanie à l’île de Zanzibar. Le propriétaire du bateau, le capitaine et le gérant de la compagnie ont été inculpés pour homicide involontaire.

Cette tragédie qui se produit au moment où la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) s’est lancée dans la liquidation de près de 50 000 dossiers d’expatriés en situation irrégulière, demandeurs de carte de séjour, pour la grande majorité originaire de l’Afrique de l’ouest, devra interpeller les autorités compétentes du pays sur la mise en place d’une stratégie maritime fiable et moins poreuse quant aux frontières aquatiques du pays.

Le petit pays pétrolier de 1,5 million d’habitants qu’est le Gabon attire chaque année une main-d’œuvre étrangère souvent non qualifiée. Une grande partie de la population expatriée y vit aujourd’hui dans la clandestinité totale. Elle gagne le territoire gabonais par la route en passant par le Cameroun mais très souvent aussi par la mer en partant du Nigéria ou du Bénin pour rallier Libreville, à la recherche d’emploi.

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