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Deuxième jour de combats à Gao, dans le nord du Mali

Des soldats maliens patrouillant en janvier dans les rues de Diabali, à 400 kilomètres de Bamako. (Photo Eric Feferberg. AFP)
Des soldats maliens patrouillant en janvier dans les rues de Diabali, à 400 kilomètres de Bamako. (Photo Eric Feferberg. AFP)
Pour le deuxième jour consécutif, des affrontements ont eu lieu dimanche à Gao, dans le nord du Mali, entre des rebelles islamistes et les soldats maliens et français.

Dans un communiqué, le ministère malien de la Défense fait état de six morts dans les combats – quatre islamistes, un soldat malien et un jeune civil, un adolescent – et précise que les affrontements ont pris fin en milieu de journée.

C’est la troisième offensive majeure lancée sur Gao par les islamistes armés depuis que la ville a été reprise par les soldats français de l’opération Serval et l’armée malienne, fin janvier.

La France a déployé quelque 4.000 soldats au Mali dans le cadre de l’opération Serval, qui a débuté le 11 janvier. Des troupes africaines ont également pris position au Mali.

Ancien bastion des islamistes du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest, la ville de Gao a été reprise le 26 janvier, avant que les forces franco-maliennes repoussent les islamistes dans le massif montagneux de l’Adrar des Ifoghas, à la frontière avec l’Algérie.

Les premiers échanges de coups de feu samedi dans la soirée ont duré environ deux heures. Un groupe d’islamistes avait réussi à s’infiltrer dans la ville malgré les barrages de sécurité.

Le calme était revenu dans la nuit mais les combats ont repris tôt dimanche matin, précisent des habitants.

Un correspondant de l’agence Reuters a vu quatre djihadistes se déplaçant dans la ville. Deux d’entre eux étaient armés de fusils d’assaut de type Kalachnikov, un troisième était équipé d’un lance-grenade RPG. Le dernier portait semblait-il une ceinture piégée.

Dimanche, le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a une nouvelle fois affirmé avoir tué ce mois-ci l’un des otages français entre ses mains depuis fin 2011, Philippe Verdon, ajoutant ne pouvoir garantir la survie des autres Français qu’il détient, rapporte l’agence de presse mauritanienne ANI (Agence Nouakchott d’Information).

Aqmi avait déjà annoncé le 20 mars avoir tué dix jours auparavant, en représailles à l’intervention militaire française au Mali, Philippe Verdon présenté comme un « espion ».

« Tous les autres otages sont en vie », précise le groupe dans un communiqué apparemment adressé au peuple français, « mais nous ne pouvons garantir leur survie en raison des attaques menées par votre armée contre les bases des moudjahidine ».

Cheick Diouara, Daniel Flynn, avec Adama Diarra et Tiemoko Diallo à Bamako; Henri-Pierre André et Guy Kerivel pour le service français

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