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Centrafrique: Hollande appelle au dialogue autour du gouvernement d’union nationale

François Hollande a réaffirmé jeudi 17 décembre son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici un an. Le chef de l'Etat a placé l'année 2013 sous le signe de la "bataille pour l'emploi". REUTERS/Thibault Camus/Pool
François Hollande a réaffirmé jeudi 17 décembre son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici un an. Le chef de l’Etat a placé l’année 2013 sous le signe de la « bataille pour l’emploi ». REUTERS/Thibault Camus/Pool
Le président français François Hollande a pris acte du départ du président François Bozizé de Centrafrique et appelle toutes les parties au calme et au dialogue autour du gouvernement d’union nationale, selon un communiqué de l’Elysée publié dimanche.
Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont pris dimanche le contrôle de Bangui au terme d’une offensive éclair lancée pour renverser le président au pouvoir depuis dix ans, François Bozizé, qui a fui la capitale.
Le président de la République a pris acte du départ du président François Bozizé. Il appelle toutes les parties au calme et au dialogue autour du gouvernement issu de l’accord de Libreville conclu le 11 janvier dernier, indique le communiqué.
Le gouvernement d’union nationale, mis en place début février à Bangui, est dirigé par l’avocat Nicolas Tiangaye, figure de l’opposition. Il comprend à la fois des ministres de la mouvance présidentielle, de l’opposition démocratique ainsi que cinq représentants de la rébellion.
Dans son communiqué, François Hollande appelle aussi les groupes armés à respecter les populations civiles et rappelle avoir renforcé la présence militaire française à Bangui afin d’assurer, si nécessaire, la protection des Français qui y résident.
Quelque 300 soldats français ont été envoyés en renfort à Bangui depuis Libreville au cours du week-end, selon l’état-major des armées, afin d’assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique, portant à environ 550 le nombre de militaires français présents sur place.
Le président français indique également s’être entretenu avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et son homologue tchadien, Idriss Déby, président en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), de l’évolution de la situation en Centrafrique.
Il a aussi parlé au téléphone avec le président sud-africain Jacob Zuma. Selon l’Elysée, les deux hommes ont appelé toutes les parties au calme, à l’arrêt des pillages et au respect des accords politiques de Libreville.
Le chef de l’Etat a présenté à Jacob Zuma ses condoléances pour les pertes humaines subies par les forces de défense sud-africaines en République Centrafricaine, a ajouté la présidence française.
Selon des informations non confirmées par Pretoria, des accrochages ont opposé les rebelles du Séléka à des troupes sud-africaines stationnées à l’entrée de la capitale centrafricaine, dans le cadre de la force multinationale d’Afrique centrale. Aucun bilan officiel n’a été fourni après ces heurts.

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