Le premier ministre, Raymond Ndong Sima a dirigé, mercredi à Libreville, une séance de travail visant à promouvoir l’efficacité de l’aide extérieure fournie au Gabon.
Le représentant du coordonateur résident des activités des Nations unies au Gabon, M. Alain Comlan Godonou a redit, à l’ouverture des travaux ‘’la satisfaction des partenaires techniques et financiers (PTF) de disposer, depuis le 12 décembre dernier, du premier jet du plan stratégique Gabon émergent (PSGE), qui décline, dans le détail, les ambitions et la stratégie de développement du Gabon’’.
‘’Ce document est un précieux instrument de dialogue politique et une plate forme qui permet aux partenaires du Gabon de bien cerner les priorités nationales et d’apporter au gouvernement un appui cohérent’’, a indiqué M. Comlan Godonou, pour qui ce document ‘’un guide incontournable dont faut faire un instrument dynamique et perfectible’’, en s’adressant au premier ministre.
Suggérant des pistes concourant à la réalisation du PSGE, M. Comlan Godonou a évoqué ‘’l’élaboration d’un cadre de suivi-évaluation dans la mise en œuvre du PSGE, l’intégration des différents mécanismes de coordination du PSGE et enfin faire du PSGE le cadre de référence de l’agenda national pour l’efficacité du développement, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau partenariat mondial de Busan’’.
‘’Nous encourageons la poursuite des efforts de consultations nationales entamées le 18 décembre dernier’’, a déclaré Alain Comlan Godonou.
Il a salué, au nom des partenaires techniques et financiers, ‘’la volonté du gouvernement de régler les questions liées à l’efficacité de l’aide avec l’adoption du décret N° 0030/ 2013 du 16 janvier 2013 organisant les procédures d’exécution des projets publics cofinancés’’, dont il faut toutefois faire ‘’des aménagements pour rendre ce décret applicable pour les projets en cours à fin de se conformer avec les procédures financières utilisées par les partenaires techniques et financiers’’.
Pour sa part, le premier ministre a souligné les efforts consentis par le gouvernement pour que l’aide extérieure participe activement à la nouvelle donne de l’économie gabonaise, désormais placée sur les rails de l’émergence.
‘’Les résolutions que nous avions prises portaient essentiellement sur la mise en place d’un mécanisme de sécurisation des fonds de contrepartie nationale. Elles visaient à examiner la possibilité de réduire les délais de ratification des conventions de financement et d’élaborer une stratégie globale de communication autour de l’aide au développement, et à faciliter l’accès des partenaires aux statistiques officielles », a-t-il expliqué.
Répondant aux préoccupations des partenaires techniques et financiers, le premier ministre a dit qu’à ce jour, ‘’des avancées ont été observées en ce qui concerne la sécurisation des fonds de contrepartie, avec la création de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) et l’adoption d’un décret relatif à la gestion des projets cofinancés ».
