Le Ministre gabonais de l’Education Nationale, Séraphin Moundounga vient d’ordonner l’exclusion cette année pour l’examen du baccalauréat de plus de mille cinq cent (1500) élèves inscrits en classe de terminale pour faux, usage de faux et diverses irrégularités.
Le Ministre de l’Education Nationale, Séraphin Moundounga a ordonné depuis quelques jours l’exclusion de plusieurs élèves régulièrement inscrits en classe de terminale dans les établissements secondaires du pays.
La mesure concerne environ 1.576 élèves sur les 20.771 candidats inscrits à l’examen du baccalauréat cette année scolaire 2012-2013. Les dossiers de candidatures à l’examen du baccalauréat de l’enseignement du second degré général de ces derniers, ont été rejetés pour faux, usage de faux et divers irrégularités.
Cette décision a été prise par le ministre de tutelle sur la base de la loi N°0021/201, promulguée par le président de la République le 14 février 2012, et qui institue en son article 90, un numéro identifiant unique pour chaque élève dès son entrée dans le système éducatif national afin de combattre le faux et l’usage de faux dans le milieu scolaire.
En effet, le numéro identifiant unique permet d’avoir la traçabilité du parcours scolaire d’un élève afin d’assurer un meilleur suivi de chacun et d’organiser la mise en œuvre des mécanismes de réorientation scolaire et universitaire prévus par le titre VI de ladite loi.
Ledit dispositif a permis de déceler les tentatives de fraudes enregistrées lors de l’examen des dossiers des 20.771 candidats présentés au ministère de l’éducation nationale. Sur ces 20.771 candidats, il ressort que 1.576 cas d’inscriptions irrégulières dont 816 cas dans la province de l’Estuaire, 240 cas dans le Haut Ogooué, 138 cas dans le Moyen Ogooué, 77 cas dans la Ngounié, 31 cas dans la Nyanga, 53 cas dans l’Ogooué Ivindo, 36 cas dans l’Ogooué Lolo, 38 cas dans l’Ogooué Maritime et 124 cas dans la province du Woleu Ntem.
Outre leur exclusion à l’examen du baccalauréat cette année, le Ministre de l’Education Nationale a demandé aux chefs d’établissements qu’ils soient rétrogradés en classe de première.
Ces sanctions au moment où certains parmi ces élèves préparaient leur examen du bac en fournissant entre autres les pièces exigées par la direction générale des examens et concours. Coup dur pour ces derniers qui n’ont d’autre choix.



