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La COSYGA solidaire des anciens employés de l’ARCEP

ARCEP-436x190Au cours d’une assemblée générale jeudi avec les anciens agents de l’Agence de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) a sollicité l’intervention du gouvernement afin que soit revue la situation des 163 agents de l’Agence de régulation des télécommunications (ARTEL) licenciés, selon eux abusivement.

La Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) a décidé de prêter mains fortes aux anciens agents de l’ARCEP), et ceux de l’ARTEL) licenciés de manière abusive, selon eux.

Durant cette rencontre, le secrétaire confédéral, chargé des organes de base, Sanisse Mindoumbi a souhaité dénoncer les exactions subies par les 163 agents de l’Artel, licenciés arbitrairement et surpris par le plan social mis en place par leur employeur en ignorant les procédures exigées par le code du travail gabonais en son article 59.

Cet article stipule que « l’employeur qui envisage de procéder à un licenciement individuel ou collectif pour motif d’ordre économique est tenu d’adresser aux délégués du personnel, aux délégués du syndicat le plus représentatif et aux membres du comité permanent de concertation économique et social, les renseignements utiles sur les licenciements projetés notamment la ou les raisons économiques financières ou techniques du projet de licenciement, le nombre, la qualification professionnelle, la nationalité, l’ancienneté, l’âge et la situation de famille des travailleurs susceptibles d’être licenciés. Ces renseignements doivent également être fournis pour les travailleurs de même qualification non visés par la mesure de licenciement, les mesures qu’ils envisagent de prendre pour éviter, les licenciements ou limiter le nombre d’une part et faciliter le reclassement du personnel dont le licenciement ne pourrait être évité, d’autre part ».

Pour le secrétaire confédéral, « un tel procédé relève du jamais vu au Gabon, d’autant que les travailleurs n’ont pu jouir de tous leurs droits, si ce n’est les droits légaux et les 24 mois de salaires dénommés primes transactionnelles, de telles pratiques n’honorent pas le travailleur gabonais », a-t-il dit.

Au cours de cette même assemblée générale, il a fustigé le fait que ce soit le comité de privatisation qui gère cette affaire, alors que l’Artel même n’est pas privatisée. Pour lui, « il s’agirait simplement de manigances qui laissent penser à un licenciement abusif avec abus d’autorité ».

Pour Sanisse Mindoumbi, « il faudrait tenir compte de certaines catégories d’employés, notamment ceux qui sont prêts à aller à la retraite, et dont les cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) n’ont pas été reversées, des malades qui n’ont pas bénéficié d’un plan social afin de les accompagner dans leur nouvelle situation puis de tenir compte des références de ceux là qui ont été licenciés ».

Notons que l’Artel a été créée en 2001 après la dissolution de l’Office des postes et télécommunications. Peu après cette dissolution sont nés Gabon Télécom, Gabon Poste, l’Artel et l’ARP qui disposent chacun d’un accès international par satellite.

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