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Pour un encadrement des petits commerces et des transporteurs terrestres

Boutique-de-chapeaux-à-LibrevilleLes présidents de la Coopérative des commerçants des marchés du Gabon, du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), des entreprises de micro finances du Gabon, ont été, le 18 avril 2013, les hôtes des responsables du Centre de développement des entreprises (CDE) avec lesquels toutes les questions liées à l’encadrement, au financement et à la régularisation de ces secteurs ont été abordées.

La délégation des responsables associatifs des petits commerces et des transporteurs terrestres était conduite par la présidente de la Coopérative des commerçants des marchés du Gabon, Patience Dabany, accompagnée du président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Jean-Robert Menie, et de la présidente des entreprises de micro finances du Gabon, Cécilia Ndjavé Ndoy.

L’ordre du jour de la rencontre a porté particulièrement sur l’encadrement du secteur informel, mais aussi sur la présentation des missions du Centre de développement des entreprises (CDE), structure crée pour accompagner les opérateurs économiques dans la création de leur entreprise ou de leur petite et moyenne entreprise (PME).

Ces leaders associatifs se sont demandés ce qu’il y a lieu de faire lorsqu’une entreprise a été créée, il y a par exemple plus d’une dizaine d’années et qu’elle ne se retrouve que partiellement dans la légalité. C’est-à-dire qu’elle ne disposerait que des documents produits à l’époque où le CDE et l’Agence de promotion des investissements privés (Apip) n’existaient pas encore. Ce sont ainsi des questions pratiques allant de la création d’entreprise à celle des financements en passant par l’encadrement qui ont été abordées.

De même, l’on a dénoncé les entraves posées aux petits commerçants et aux transporteurs urbains et suburbains dans l’exercice de leur métier, singulièrement l’excès de taxes et autres droits à payer, demandés par la mairie, qui plombent le développement de ces secteurs.

Le président du Syltteg a pris l’exemple de son domaine où les taximen constituent de fait des entreprises individuelles. Cependant, a-t-il énergiquement dénoncé, il n’est pas possible qu’on continue d’admettre la mise en circulation, au Gabon, d’un taxi à presque 3 millions de francs CFA. En souhaitant que les responsables du CDE s’activent de leur côté pour faire baisser les prix de cette mise en circulation des véhicules à usage de taxi, Jean-Robert Menié a demandé de voir, avec les autorités compétentes, dans quelle mesure sortir un décret ou une note pour informer les taximen sur la nécessité d’être dans la légalité.

«Nous ne pouvons pas reculer sur la volonté de régulariser nos secteurs d’activité. Il faut les catégoriser. Et le CDE doit aider à développer l’activité des petits commerces», ont soutenu ces responsables d’associations et syndicats qui veulent en outre qu’une réflexion soit menée pour lutter contre ces éléments qui freinent le développement de ses secteurs d’activités et accroissent le chômage des jeunes au Gabon.

«On ne peut pas vouloir développer les entreprises et les étouffer en même temps avec une augmentation exponentielle des taxes», a fustigé Jean-Robert Menié avant que le directeur général du CDE, Alfred Nguia Banda, ne rétorque que «le rôle du CDE n’est pas d’asphyxier les entreprises. Mais plutôt de mes aider à prospérer». Et d’ajouter que «c’est le ministère du Budget qui doit harmoniser les taxes».

Pour clore cette séance de travail, des commissions ont été constituées pour réfléchir sur le financement, l’encadrement et sur l’établissement des cartes, moyennant un montant unique, qui pourraient être destinés aux exploitants de petits commerces. Ceci d’autant qu’ils ne sont pas à mesure de se payer un agrément.

Avant cette rencontre, les responsables du CDE avaient récemment reçus les représentants des Impôts qui ont été mis au courant des mécanismes de création d’entreprises au Gabon. En outre, il s’agissait de voir dans quelle mesure les impôts devraient intégrer le guichet unique du CDE afin de faciliter et de participer au raccourcissement des délais de création d’entreprise que l’on Gabon veut fixer au maximum à 48 heures dans le pays.

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