L’année 2012 a été bouclé par des chiffres en hausse pour la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), dont le Conseil d’administration s’est réuni le 12 Avril dernier à Libreville. Après examen des comptes, le bilan financier de l’entreprise fait ressortir une amélioration substantielle des indicateurs de l’entreprise marquée notamment par un chiffre d’affaires en hausse de + 6,8% par rapport à 2011.
La SEEG a ses indicateurs de performance en hausse. C’est la principale conclusion du conseil d’administration de l’entreprise qui s’est tenu le 12 Avril dernier à Libreville en présence du Président directeur général et président du conseil d’administration, Christian Lefaix.
En dépit des investissements qui ont régressé de 10% en 2012 et une hausse des charges d’exploitation, le chiffre d’affaires de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) a augmenté de 6,8% par rapport à 2011, passant de 164 milliards à 175 milliards de Francs CFA.
Cette performance est notamment tributaire de la CAN 2012 qui a permis à l’entreprise de croitre ses recettes en travaux de branchement et prestation diverses, ainsi que les consommations propres. Celles-ci se soldent autour de 658 millions de francs CFA.
Grâce à une bonne tenue des activités de l’eau et de l’électricité et ayant conduit à une hausse importante des volumes distribués et facturés, le résultat net s’est établi à 7,9 milliards de francs soit 3,9 milliards en plus qui représentent environ 4,5% du chiffre d’affaires total.
En dépit de ses résultats, le conseil a relevé la persistance des problèmes d’adduction en eau potable à Libreville et ses environs. Et cela, malgré la mise en service des nouveaux forages de Ntoum et les travaux de renforcement de la distribution.
Le conseil a aussi précisé que durant l’année 2012 les paiements de l’Etat concernant les acomptes au titre des consommations courantes ont été réguliers. Par contre, le fait n’a pas été le même s’agissant de la prise en charge des gratuités qui n’ont été payées qu’au mois de novembre 2012. Cette situation a amené la SEEG à pré-financer cette mesure mise en place par les autorités pour soulager les gabonais économiquement faibles.



