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131 OPJ prêtent serment

police-gabon1Pour la première dans l’histoire du Gabon, des Officiers de police judiciaires (OPJ) des Forces de police nationale ont prêté serment au tribunal de première instance de Libreville. Un engagement solennel qui les enjoint d’exercer leur profession dans le strict respect de la loi.

En présence du ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, du ministre délégué, Aimé Popa Nzoutsi Mouyama, et du commandant en chef des Forces de police nationale, Léon Mistoul, 131 Officiers de police judiciaires (OPJ) sont passés, tour à tour, devant la barre du tribunal de première instance de Libreville, ce 25 avril 2013, pour prononcer le serment «solennel» qui les «engage à travailler conformément à la loi», ainsi que l’a relevé le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé.

Le procureur de la République a tenu d’ailleurs à conscientiser ces officiers sur la nécessité d’être assidus et exemplaires dans leur travail. «Vous venez d’acquérir la qualité d’OPJ. Vous devez être dignes de ce serment», a-t-elle dit. Pour sa part, le président du tribunal, Fulgence Ongama, a invité les impétrants à ne pas oublier de revisiter leurs cours, de développer la curiosité et d’éviter les errements qui ternissent l’image de la police nationale. «Nous attendons de vous des enquêtes approfondies pour étayer les affaires en cours dans cette juridiction», a-t-il déclaré.

Le fait d’être OPJ ne dispense pas ces nouveaux élus de la loi. «A vous d’être à la hauteur de l’engagement que vous avez pris devant le peuple. Vous allez avoir des habilitations à être OPJ. Et il y aura également des sanctions qui vont être appliquées en cas de manquements pour vous retirer la qualité d’OPJ», a mis en garde le ministre Jean-François Ndongou avant de souligner qu’«il y a des comportements qui n’honore pas l’institution qui est la police nationale».

Les jeunes recrues des Forces de polices nationales sont passées maîtres dans l’art de créer la psychose au sein de la population. On fustige, en effet, depuis un moment, la permanence de l’abus d’autorité, le racket, les violences gratuites et le non-respect des lois et règles régissant leur travail, tels ces OPJ présentés comme des dealers ou souteneurs de réseaux de vente de stupéfiants.

Une dame arrivée au tribunal pour une affaire la concernant et ayant suivai la vague humaine qui a envahi la salle d’audience où prêtaient ces OPJ, a lancé : «s’ils pouvaient au sortir d’ici respecter un peu ce qu’ils viennent de dire, je crois que le peuple vivra en paix». Une phrase qui exprime le ras-le-bol des populations qui voient plutôt en ces agents des Forces de l’ordre et de sécurité, des hors-la-loi patentés.

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