La capitale gabonaise abrite depuis lundi les travaux du comité directeur de l’Association de Gestion des Ports de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC). Ces assises de deux jours ont pour but d’examiner plusieurs dossiers dont l’état de mise en œuvre des recommandations de la réunion tenue au Cap Vert en novembre 2012.
Les pays membres de l’AGPAOC sont réunis depuis lundi matin à Libreville, à l’occasion de la réunion du comité directeur de ladite association.
Les assises organisées par le ministère gabonais de la Promotion des investissements, des Travaux publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé de l’Aménagement du territoire, ont pour objectif de passer au peigne fin, l’état de mise en œuvre des recommandations de la réunion tenue au Cap Vert en novembre 2012, l’exécution du budget 2012 et le réaménagement du projet de budget 2013.
Les experts procèdent également à l’examen des rapports des comités techniques et des chargés d’affaires, ainsi que la recomposition des bureaux de tous les organes pour le prochain biennium 2013-2015.
Cette organisation qui œuvre pour la promotion de la coopération et la solidarité dans la sous-région, regroupe en son sein plusieurs pays côtiers africains, notamment le Nigéria, le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Cap-Vert, le Ghana et le Gabon.
Pour arriver à matérialiser ses différents projets, l’AGPAOC a mis en place certains mécanismes à savoir le Fonds d’assistance portuaire, le centre de formation professionnel de Cotonou, le dispositif d’harmonisation des systèmes et outils de gestion.
L’AGPAOC jouit depuis janvier 2003, d’un statut d’observateur à l’organisation maritime internationale, suite à la signature d’un accord de coopération signé avec celle-ci. De deux langues officielles lors de sa création en 1972 (Anglais, Français), l’AGPAOC compte aujourd’hui trois langues officielles après l’adoption du portugais en 1999.
Notons qu’à l’issue de cette rencontre de quarante huit (48) heures, plusieurs recommandations sont attendues.
