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Siat-Gabon boudée par les boursicoteurs équatoriaux

e-Siat-GabonLa Société d’investissement pour l’agriculture tropicale au Gabon (Siat Gabon) est entrée, le 25 mars 2013 à Libreville, à la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC), avec l’ouverture de 30% de son capital social par cession d’actions existantes. A ce jour, l’opération qui devait s’achever le 19 avril 2013, vient d’être prolongée jusqu’au 10 mai prochain.

Opération d’un montant total de près de 33,5 milliards, l’initiative de Siat Gabon visait à impliquer les investisseurs nationaux et régionaux dans son développement, conformément à la convention de reprise des actifs agroindustriels des sociétés Hévégab, Agrogabon et Sogadel (Ranch Nyanga) entre l’État gabonais et le groupe Belge.

Le 25 mars 2013, le directeur général et le Président du Conseil d’administration de Siat, respectivement Pierre Vandebeeck et Gert Vandersmissen, procédaient à l’ouverture du capital social de cette société par cession en numéraire de 1.170.000 actions par appel public à l’épargne sur le marché financier de la sous-région, à raison de 28.500 francs CFA par action ordinaire. Cette opération, dont le lancement a été rehaussée par la présence du directeur général de la BVMAC, Pascal Houangni Ambourouet, et du directeur général de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique central (Cosumaf), Rafael Tung Nsue, était destinée aux personnes physiques et morales des pays membres de la zone Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), ainsi qu’aux investisseurs internationaux en accord avec les lois en vigueur dans leurs pays de résidence.

Sous le titre «Difficile introduction en bourse pour Siat-Gabon», Jeuneafrique.com indiquait, 29 avril 2013, que «l’entrée en bourse du spécialiste gabonais de l’agroalimentaire, Siat-Gabon, peine à avancer». Le site relève que «boudées par les petits porteurs, les souscriptions ont été prolongées de quelques semaines». Ce qui a fait dire à ce média que la souscription des actions de Siat-Gabon n’a pas été un franc succès. Ce que confirme la prolongation, jusqu’au 10 mai et sur demande de l’arrangeur principal, BGFI Bourse, de la période de souscription qui devait initialement durer jusqu’au 19 avril.

Jeuneafrique.com indique que «de sources proches du dossier, les institutionnels ont massivement souscrit au titre Siat-Gabon alors que les petits porteurs ont été très peu nombreux. Une situation qui peut s’expliquer par les difficultés rencontrées au Cameroun, le marché le plus important de la sous-région, par BGFI Bourse et les autres intermédiaires boursiers (notamment EDC) désignés pour mener cette opération».

Cette absence de souscriptions du côté du Cameroun serait aussi due à un communiqué adressé par Chief Théodore Ejangue, président du régulateur de la Bourse de Douala, rivale de celle de Libreville, qui a déconseillé la souscription du titre aux investisseurs de son pays. La note émise à cet effet indique que l’opération «menée par des acteurs dont les principaux ne sont ni agréés, ni connus sur le marché financier camerounais est irrégulière et illégale.»

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