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Ndongou et Mayila trainés en justice par Georges Mpaga

georges-mpagaGeorges Mpaga, le coordonnateur adjoint du mouvement citoyen «Ça suffit comme ça», est loin d’oublier le week-end passé dans la salle mortuaire du camp de la Force de police d’intervention (Fopi), où il a été retenu jusqu’à 2 heures le 12 avril après son interpellation à Nzeng-Ayong où tentait de s’organiser une marche parallèle contre les crimes rituels.

Comme une stratégie d’alerte visant à informer, en temps et en heure, la communauté nationale et internationale, le secrétaire exécutif de Brainforest, Marc Ona Essangui, a publié sur sa page Facebook, le 17 mai 2013, l’intégralité de la plainte de son compère Georges Mpaga contre le ministre Gabonais de l’Intérieur, Jean François Ndongou, et le président de l’Union pour la nouvelle république (UPNR), Me Louis Gaston Mayila.

Reconnaissant avoir pris part le 11 mai 2013, à la marche pacifique alternative contre les crimes rituels, organisée par le Collectif des femmes contre les crimes rituels, en collaboration avec plusieurs autres organisations de la société civile, au rond de point Nzeng-Ayong à Libreville, dans le cadre de l’exercice de ses droits civils et civiques, constitutionnellement reconnus, Georges Mpaga dit avoir été privé de ses droits à la libre et juste expression à l’issue de son arrestation.

Ainsi, se référant à l’article premier alinéa 1 de la Constitution et de l’article 50 alinéa 3 du Code de procédure pénale, le plaignant a décidé de traduire en justice Jean François Ndongou, «pour des actes délibérés de violation des Droits de l’Homme, séquestration et torture», indique Georges Mpaga.

Et comme s’il fallait une autre plainte pour démontrer son amertume vis-à-vis du système politique gabonais et des hommes qui la pilotent, le président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) a également engagé une citation directe contre Me Louis Gaston Mayila pour l’avoir «faussement» accusé d’être le propriétaire du forum de discussion en ligne «Infos Kinguelé» sur le réseau social Facebook. Mais également d’avoir publié une «liste de commanditaires de crimes rituels et assassinats politiques au Gabon».

Si la traduction en justice des adversaires n’est plus seulement le recours des tenants du pouvoir, on peut tout de même se demander ce qu’espèrent les membres de la société civile de la part de la justice gabonaise, dont l’absence de partialité est, de tous temps, décriée ?

L’intégralité du coup de gueule de Georges Mpaga à retrouver ici.

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