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Le cinéma gabonais en quête d’image

Cinquante ans après sa première apparition à Cannes, les productions locales dans leur ensemble ont du mal à s’imposer et à faire l’unanimité lors de grands festivals internationaux malgré des notes encourageantes.
La présence depuis une semaine des films gabonais au 66e Festival de Cannes dénote de la volonté manifeste de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS) de promouvoir le cinéma Gabonais à travers le monde. 50 ans après sa première apparition, le Gabon aurait pu présenter un visage plus reluisant et convainquant dans ce domaine, En 1963, le cinéma Gabonais avait l’opportunité de s’ouvrir un boulevard avec son film la ‘’Cage Darène’’ qui a fait connaitre Philippe Mory au grand public,

Malheureusement, un demi-siècle après, il est difficile de fournir, même à l’échelle nationale, des classiques gabonais qui s’imposent comme cela se voit dans d’autres pays africains. C’est donc un cinéma qui a du mal à se démarquer de certaines habitudes qui font place à la confusion de genre.

Au Gabon, il semble être de nature que les acteurs jouent une pièce de théâtre devant une camera au lieu d’une scène dans un film, comme le cinéma l’exigence. Pourtant, certains films comme Obali, réalisé au milieu des années 70 par Charles Mensah et Pierre Marie Ndong, ont eu le mérite de présenter un visage prometteur pour le 7e art gabonais. Cette période a eu le mérite de fournir une dizaine de productions à même de sonner la révolte en Afrique et dans le monde.

Le Gabon est bien loin de s’imposer parmi les pays qui font l’actualité du cinéma de façon notoire sur le continent en dépit de quelques prix glanés, son mérite de se battre depuis un peu plus décennie pour promouvoir le cinéma gabonais et l’arrivée d’une nouvelle génération de cinéastes menée par Imuga Ivanga et Henri Joseph Koumba Bihiddi. Le Gabon est relégué dans les tribunes et ne peut pas se targuer d’être un outsider pour l’instant

On note, par ailleurs, un « Ghollywood » (Gabon Hollywood) embryonnaire avec des productions locales qui bénéficient de la démocratisation du cinéma et qui ont le mérite de réconcilier le public avec les salles de cinéma. Ces films, produits dans le sillage de grands noms du cinéma gabonais, souffrent d’un certain nombre de carences qui gagneraient à être améliorées.

Cannes, Fespaco et Carthage attendent récompenser le génie gabonais et pourquoi ne pas couronner les efforts de promotion entrepris à l’heure actuelle par l’IGIS.

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