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Grève annoncée dans les transports en commun

libreville-taxi3Comme pour manifester son raz le bol des contrôles récurrents de la gendarmerie et de la police, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTG), entreprendra une grève de protestation de trois jours sur l’ensemble de la commune de Libreville et des environs à compter du 3 juin prochain.
La population Librevilloise et de sa périphérie sont invitées à utiliser le véhicule d’Abraham, c’est-à-dire leurs pieds pour se déplacer, le 3 juin 2013. Cette situation sera la résultante d’un mouvement de grève actuellement en gestation au sein du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTG).

Les contrôles récurrents de la gendarmerie et de la police, qualifiés de «racket», mais également les exactions systématiques orchestrées par les éléments de la police militaire, mis en faction sur différent points de Libreville pour les besoins de la sécurité publique, seraient les causes de cette décision, prise au cours d’une assemblée générale, tenue le 25 mai, par les membres du SYLTG et leur président, Jean Robert Menié.

«Les chauffeurs de taxi, clandos et autres gros porteurs, réunis au sein du SYLTG, ont annoncé leur intention de rentrer en grève le 3 juin 2013 pour protester contre les contrôles aux allures de braquages des forces de gendarmerie qui quadrillent quotidiennement les artères de la capitale», a déclaré Jean Robert Menié.

Cette grève qui n’est pas la première du genre, est annoncée pour une durée de soixante douze heures. «L’ensemble des opérateurs économiques du secteur des transports dans nos villes et notre pays se sent aujourd’hui excédé par les abus récurrents de la gendarmerie lors de ce soi-disant contrôle», a ajouté Menié, précisant que cette grève générale sera observée «sur l’ensemble du pays par tous les secteurs d’activité du transport et jusqu’au 5 juin prochain».

Cette décision qui ne trouve pas l’assentiment des Librevillois aura selon certains observateurs, de sérieuses répercussions sur l’économie locale et occasionnera de grave désagrément auprès des travailleurs, des élèves et autres usagers, assujettis aux transports en commun, même si la Société gabonaise des transports (Sogatra) va continuer de tourner normalement.

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