Le directeur général du Fonds africain de Garantie (FAG), Félix Adahi Bikpo a manifesté sa volonté ce jeudi à Marrakech au Maroc, à aider les PME gabonaises à accéder « facilement » aux crédits pour bien réduire la pauvreté et créer la croissance au Gabon.
« Le vrai secteur de croissance au Gabon comme partout en Afrique, reste les PME. Nous allons donc partir au Gabon pour aider les PME à accéder facilement aux crédits par le truchement de notre partenaire qui est sur place à Libreville », a déclaré le directeur général du FAG, Félix Adahi Bikpo dans un entretien accordé à Gabonews.
« Nous avons un budget de 50 millions de dollars et notre souhait est de le porter à 500 millions de dollars d’ici 3 ans pour bien commencer à aider les PME. Et celles du Gabon tireront leur profit car elles ont besoin d’un accès accru au crédit bancaire», a-t-il ajouté.
En juin 2012, lors des Assemblées générales annuelles de la BAD, qui se tenaient à Arusha en Tanzanie, Le Président du Groupe de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka, a annoncé le lancement officiel du Fonds Africain de Garantie (FAG), un système de garantie, en adéquation avec le marché, qui vise à faciliter l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises africaines.
Le FAG, conçu et fondé par la BAD en partenariat avec les gouvernements du Danemark et de l’Espagne, fournira des garanties bancaires aux institutions financières afin de stimuler le financement des PME et de libérer leur potentiel à favoriser une croissance pour tous dans la région.
Le FAG est vraiment le fruit d’un partenariat public-privé, avec d’autres bailleurs, institutions financières de développement et investisseurs privés qui devraient à leur tour fournir un capital supplémentaire et ainsi augmenter les opérations du Fonds. Les PME sont les meilleures candidates pour atteindre une croissance pour tous en Afrique puisqu’elles contribuent significativement à la génération de revenu et à la création d’emplois. Pourtant, l’accès au financement est signalé régulièrement comme l’un des obstacles majeurs au développement et à la croissance des PME. En effet, seulement 20% des PME africaines ont obtenu une ligne de crédit d’une institution financière.