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Crimes rituels : Sidonie-Flore Ouwé met en garde la presse

crimes-rituels-adc71befLe genre de preuves sur lesquelles les médias devront désormais s’appuyer pour ne pas être interpellés par la justice.
Le procureur de la République, Sidonie-Flore Ouwé, aux côtés de Jean Ekoua, Commandant en Chef de la Gendarmerie Nationale, et de Léon Mistoul, Commandant en chef de la Police Nationale, s’est exprimé lundi après-midi sur « l’affaire du sac d’organes » et partant sur la criminalité au Gabon, indexant notamment la presse qu’elle accuse d’être en partie à l’origine de la psychose qui règne parmi les populations.

C’est aux environs de 18h que les trois hauts responsables des institutions en charge de la lutte contre la criminalité ont débuté leur face-à-face avec la presse qui attendait évidemment quelques explications sur « l’affaire du sac d’organes » qui défraie la chronique depuis dix jours.

Les hommes et femmes de médias se sont entendus dire qu’ils étaient en grande partie responsable de la psychose qui règne à Libreville, pour avoir pris l’habitude de relayer, souvent en temps réel, les différentes découvertes macabres faites dans la capitale mais aussi à l’intérieur du pays.

Le Procureur de la République a même promis de traduire en justice ceux des médias qui, sans avoir la preuve de ce qu’ils avancent, s’aventureront à nouveau à informer les Gabonais sur des découvertes qui seraient des témoignages de la violence et du goût fétichiste de certains de leurs concitoyens et qui seraient susceptibles de semer le trouble dans les esprits.

« Si d’aventure, de tels faits non établis, encore moins prouvés, étaient relayés par les médias, les responsables desdits médias devraient en répondre devant la loi, car le journalisme est fondamental pour la démocratie, et il ne doit jamais être le lieu d’expression de tout fantasme non contenu », a-t-elle déclaré. Des mots qui ont glacé une partie des journalistes présents à la conférence de presse. « Vous nous empêchez de faire librement notre travail », a lancé un journaliste offusqué.

Il reste que le procureur de la République qui va être désormais très regardant sur les propos de la presse devrait rapidement s’activer pour que le débordement et la psychose ne viennent pas non plus des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter sur lesquels tout le monde et n’importe qui, au Gabon ou à l’étranger, peut affirmer n’importe quoi et poster n’importe quelle image. Ce qui s’annonce être difficile.

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