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kick-boxing et full-contact : rideau sur les internationaux de Libreville

les-kickers-en-seance-d-entrainement-au-MarocLes rideaux de la première édition des internationaux de Libreville sont tombés, le 9 juin 2013, devant un parterre d’invités comprenant le président du Comité international olympique (CIO), Léon-Louis Folquet, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sport, Nicole Assela, et un public gabonais venu nombreux encourager les Panthères version kick-boxing et full-contact.
Pendant trois jours la population gabonaise et des invités de marque venus de dix-neuf pays ont vibré au rythme exceptionnel des internationaux de Libreville, à travers ses combats intercontinentaux (classe A) et professionnels, disputés sur les mêmes installations.

«Jamais dans aucun pays au monde et même en Afrique une compétition d’une telle envergure s’est faite. Réunir dans un week-end une compétition inter-États en amateur avec les meilleurs au monde et après, une compétition professionnelle, trois ceintures, cela ne s’était jamais fait c’est une première et nous avons réussi cette opération», s’est félicité le promoteur de l’évènement, président de la Fédération gabonaise de kick-boxing et disciplines affinitaires, Éric Ella.

«Il n’y a pratiquement rien à dire sur les internationaux de Libreville, le niveau était bon. Toutefois, il a eu des imperfections, notamment au niveau de l’arbitrage mais je pense qu’à la longue on va finir par effacer ce petit détail», a renchéri le président de la Confédération africaine de kick-boxing, Emmanuel Essissima.

Le Gabon qui s’est imposé avec un nombre important de combattants en catégorie amateur à la différence d’autres, s’est vu honoré, à l’issue de la finale du championnat du monde amateur, avec six coupes du monde. Des trophées et des distinctions en plus pour cette discipline qui poursuit son ascension pour faire figurer un jour le Gabon aux côtés de grandes nations de ce sport. «Dans le cadre du bilan amateur, le résultat est très satisfaisant. Tous les gars qui ont combattu ici en amateur, sont des champions du monde soit en boxe thaïlandaise, française ou en Low-kick. C’est un très grand niveau et vous avez pu constater que le Gabon est sorti de là avec 6 combattants qui ont gagné la coupe du monde. C’est une satisfaction. Aujourd’hui on fait partir des meilleures nations au monde en amateur à travers les internationaux de Libreville», a déclaré Eric Ella, tout fier de ses Panthères.

Malgré sa bonne moisson et un bilan général positif, les Panthères n’ont pas enregistré que des victoires. Les trois valeureux ambassadeurs engagés pour une première expérience dans les combats de classe professionnelle, Matesso Yannick (-64 kg), Assoumou Anguy (-67 kg) et Ibinga Dropsy (-71 kg), n’ont pas su s’imposer à leurs adversaires, respectivement Di Cuia Guiseppe (Italie), Perrine Facson (Île Maurice) et Hüsnü Sari (Turquie).

«Apparemment la préparation des jeunes au pays et par la suite pendant deux semaines au Maroc n’était pas suffisante pour prendre le titre. Matesso Yannick était celui qui pouvait nous rapporter le titre mais il y a eu un conflit au niveau du règlement. Lorsque nous avons sollicité la ceinture intercontinentale en full-contact, il nous avait été dit que le combat devait se dérouler en 5 rounds, mais hier (8 juin 2013) les Italiens ont mis opposition et en fouillant bien le règlement de la Wako, c’était en 10 rounds et le petit ne s’était pas préparé pour 10 rounds. Vous avez pu constater qu’il a mené le combat jusqu’au 6e round et, au 7e round, il présentait des signes de fatigue sinon on aurait eu un champion du monde intercontinental», a indiqué le président de la Fédération gabonaise de kick-boxing et disciplines affinitaires.

«J’ai l’impression que le fait de passer de 5 rounds à 10 a perturbé notre jeune Matesso qui n’a pas su gérer le temps de combat. Quant aux deux autres, Anguy et Dropsy, ils n’étaient pas au niveau, ils ont vu ce que c’est que le haut le niveau. C’est maintenant à eux de travailler», a constaté Emmanuel Essissima, avant de souligner que «c’est la multiplication des compétitions qui fait la différence entre les Occidentaux et les Africains malheureusement. Nous n’avons pas cette opportunité de pouvoir nous exprimer comme eux. Mais ce qui est sûr, est qu’on peut rattraper le niveau et nous allons le rattraper avec justement beaucoup de moyens».

«Le Gabon est à mesure de rattraper ce niveau. Ce sont ces échanges aussi qui permettent de renforcer le niveau et également le niveau de l’entrainement cela veut dire qu’il faut mettre un accent sur les équipements, et les éducateurs», a-t-il conclut.

En attendant l’implication des autorités pour la deuxième édition de ce rendez-vous intercontinental, les trois Panthères professionnels devront préparer leur revanche, prévue dans 6 mois en Iran, pour le retour entre Matesso Yannick et le jeune Italien, et dans 6 mois également à Paris, entre Dropsy et Hüsnü Sari.

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