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Evolution satisfaisante de tous les indicateurs macro-économiques en zone CEMAC

Le ministre équato-guinéen des Finances et du Budget, Marcelino Owono Edu a présidé, mardi à Libreville, la session extraordinaire du comité ministériel de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) en prélude au sommet des chefs d’Etat de l’Afrique centrale qui se tiendra vendredi dans la capitale Gabonaise.

L’ordre du jour des travaux présidés par le ministre Owono Edu, en présence du ministre gabonais de l’Economie, de l’Emploi et du Développement durable, Luc Oyoubi, portaient essentiellement sur l’examen du procès-verbal de la session ordinaire du 30 avril dernier organisée à Malabo, du rapport du gouvernement à la conférence des chefs d’Etat, de la situation économique et financière des États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et des perspectives pour 2013.

Au cours de cette session, les ministres se pencheront sur l’emprunt obligataire en franc CFA dans la CEMAC par la Banque africaine de développement ainsi que le Rapport du Comité mixte sur le rapatriement des avoirs extérieurs dans la zone CEMAC.

Parlant de la situation économique de la CEMAC à la veille de la conférence des chefs d’Etat de la CEMAC, le ministre équato-guinéen M.Owono Edu a indiqué que les perspectives sont bonnes en soulignant une ‘’évolution satisfaisante pour tous les indicateurs macro-économiques’’.

Revenant sur la conjoncture économique, ainsi que des prévisions macroéconomiques du second semestre 2012 en zone CEMAC, parue en novembre 2012, de la synthèse des évolutions au niveau de la CEMAC, il ressort que la croissance du PIB réel dans cette zone s’est raffermi en 2012, avec un taux s’élevant à 5,7% contre 5,3% en 2011, avant de revenir à 5,1% en 2013.

Le secteur pétrolier, à travers notamment les services, l’industrie manufacturière, la poursuite de grands chantiers publics (barrages électriques, routes, bâtiments, etc.) est le principal moteur de la croissance.

Le Tchad enregistrerait le plus fort taux de croissance en 2012 (9, 0%) en relation avec le dynamisme de la demande intérieure, notamment publique. Il serait suivi par le Gabon, le Cameroun, le Congo et la RCA. Cette tendance se maintiendrait quasiment en 2013.

S’agissant de l’observatoire conjoncturel à la fin 2013 au Gabon, il ressort de bonnes performances, notamment de la plupart des branches du secondaire et du tertiaire, contrairement aux secteurs d’exploitation des matières premières qui ont souffert des aléas techniques. Soulignons que la conférence des chefs d’Etat, organe suprême de la Communauté, détermine la politique et oriente l’action du Conseil des ministres de l’UMAC.

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