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CEMAC : un taux de croissance établi à 5,1%

1342716843-Cemac2-b8469f68La croissance économique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) semble ne pas être meilleure que celle des années précédentes. La zone est confrontée à la quasi inexistence des flux commerciaux intra-états entre ses six pays membres.
Déjà pressentie lors de l’analyse macro-économique conjoncturelle et prévisionnelle de la zone CEMAC qui laissait entrevoir un ralentissement de la croissance en 2013 par rapport à 2012, avec un léger repli des tensions inflationnistes malgré le dynamisme de la demande conjugué à la hausse des prix des produits alimentaires dont l’offre locale reste très limitée dans la zone, le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de la zone CEMAC au premier trimestre de cette année s’établi à 5,1%.

«Les prévisions macroéconomiques ont établi à 5,1% le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de la zone CEMAC au premier trimestre de cette année. En 2012 ce taux était de 5,7% contre 5,3% en 2011», a indiqué le ministre équato-guinéen des Finances et du budget, Marcelino Owono Edu, au cours de la réunion ministérielle préparant le sommet des chefs d’État qui s’ouvre ce 14 juin à Libreville.

Quand bien même, la réunion des ministres des Finances des 15 membres de la zone CFA tenue à Dakar en Avril dernier pour discuter de «l’intégration régionale» dans cet espace monétaire projetait sur des perspectives encourageantes susceptibles de porter le taux de croissance à 5,6% contre 4,6% en 2011, tirée par la vigueur du secteur non pétrolier, la croissance du PIB réel dans la CEMAC est estimée 4,1% en 2013, en ralentissement par rapport à 2012.

«Le taux de croissance le plus élevé serait observé au Tchad à 8,7% en 2013. La situation serait préoccupante en Guinée Équatoriale où les premières estimations donnent un taux de croissance de l’ordre de -12% en 2013 du fait de la détérioration des activités dans le secteur non pétrolier en général», précise la note de conjoncture régionale avril 2013 de la Cemac.

Hormis la situation macro-économique de la sous-région, les ministres se sont penchés sur l’emprunt obligataire de 70 milliards de FCFA que veut lever la Banque de développement de l’Afrique centrale (BDEAC) sur les marchés financiers de l’Afrique centrale. En 2010, la BDEAC avait lancé avec succès un emprunt obligataire de 30 milliards de FCFA dont l’opération s’est déroulée au sein des deux bourses de la zone CEMAC : la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), basée à Libreville (Gabon) et la Douala Stock exchange (DSX) située à Douala, la capitale économique du Cameroun.

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