Une partie des agents de la mairie de la commune de Port-Gentil est rentrée en grève, ce vendredi, pour dénoncer ce qu’ils qualifient de licenciements abusifs et d’absence de dialogue avec leur employeur
Ce vendredi, les agents municipaux de Port-Gentil ont lancé un mouvement de grève qui, pourrait être illimité, si l’édile de la capitale économique ne s’ouvrait pas aux discussions avec les partenaires sociaux, à en croire, Jean-Jacques Ogoula, le président du syndicat Solidarité des agents de la mairie de la localité, l’un des regroupements des employés de cette institution communale. le préavis de grève a expiré le 13 juin à minuit.
Les travailleurs municipaux dénoncent la non régularisation de près 200 agents temporaires depuis 2008, les cas de licenciements qualifiés d’abusifs, entre autres, par les grévistes.
La perturbation du climat au sein de l’institution municipale a conduit le maire, Bernard Apérano, qu’entouraient les 4 maires d’arrondissements à recevoir, une délégation du Syndicat autonomes des agents de la mairie(SAAM), en urgence pour une séance de travail.
« Nous avons introduit une demande d’audience ce matin auprès du maire central pour apaiser le climat de rupture de dialogue », a fait savoir, le secrétaire général du SAAM, Jean-Nestor Boundoukou.
Une démarche appréciée par le patron de la mairie de Port-Gentil, qui a pris connaissance des 13 points au centre de la colère des agents municipaux dont la principale revendication est la révision des situations des employés de contrat à durée déterminée.
Concernant les points, 11 (mise en place d’un conseil de discipline et du règlement intérieur) et 13 (révision et adaptation de la grille salariale), Bernard Apérano a indiqué que cela est de la compétence du conseil municipal. « A compter du 1er juillet prochain, les CDD passeront en CDI », s’est engagé le maire de la localité.
Les parties se sont séparées sur une note de satisfaction partagée puisqu’une commission mixte a été mise sur pied pour entamer des négociations, qui débuteront ce samedi loin des regards de la presse et, les conclusions sont attendues le 18 juin prochain.
Les activités se poursuivent dans un climat de cacophonie. Bernard Apérano soupçonnerait une manipulation politique sans trop donner des précisions. Avec l’absence des représentants du syndicat Solidarité à la table des discussions, on est à même de s’interroger sur l’issue des négociations qui s’ouvrent demain.