Le New-York Forum Africa est absolument un lieu d’échanges propices à tous les opérateurs économiques de tous les secteurs différents et de toutes les origines, le tout étant de se vendre et donc d’obtenir des marchés.
Ici, les contacts sont directs, sincères et se font en anglais. Cela rappelle bien que c’est le monde qui se retrouve sous cette grande tente et que les affaires se traitent toujours, et certainement pour longtemps encore, dans la langue de Shakespeare.
Plus de 1500 participants. Des Chefs d’Etats, des diplomates, des universitaires, des hommes et femmes de médias et surtout des hommes d’affaires. Combien d’entreprises représentent-ils ? De quel chiffre d’affaires se réclament-ils ? Très peu le savent et seuls ceux qui ont l’habitude de ce genre de rencontres internationales peuvent savoir à peu près qui est qui, tellement il y a des visages et tellement il y a de cartes de visite qui passent d’une main à l’autre.
Beaucoup discutent avec de potentiels partenaires. D’autres visites les stands. Il y a là ceux de l’ANPN, l’ANINF, l’ANGT, l’APIEX, la ZES de Nkok, la FSBO. Mais il y a aussi cette admirable exposition photo qui évoque le centenaire de l’arrivée du médecin, théologien et musicien français Albert Schweitzer, Nobel de la Paix 1952 et figure historique de la ville universelle de Lambaréné.
Tous les dix mètres, il y a des interviews télévisées ou radio. Les acteurs du NYFA s’expriment. Les investisseurs présentent leurs pouvoirs d’action alors que les représentants des gouvernements africains exhibent les potentialités de leurs pays.
Dans cette ambiance d’un monde en mouvement, Gabonews rencontre Alp Malazgirt, PDG de Yildirim holding Inc., un homme d’affaires turc qui se confie. « J’ai bien compris le message d’Ali Bongo Ondimba et je suis prêt à venir investir en Afrique, à venir travailler en Afrique avec les Africains », nous confie-t-il. Plus loin, c’est Thierry Tanoh qui indique que « Ecobank ne peut prospérer que si l’Afrique est prospère ». Et puis quelque part dans le hall il y a ce jeune africain que d’aucuns appellent tantôt le « Bill Gates noir », tantôt « le Steeve Jobs africain ». Il s’appelle Verone Mankou, il a 27 ans et il a créé le premier smartphone africain. Son Smartphone Elikia coûte moitié moins que ses concurrents. « Elikia dispose d’un écran tactile de 3,5 pouces, d’une mémoire Ram de 512 Mo et d’un processeur de 650 MHz. Sa mémoire interne est de 256 Mo, extensible jusqu’à 32 Go, et son appareil photo a une capacité de 5 mégapixels. Le téléphone possède également un gyroscope, une application de géolocalisation GPS et une connectivité sans limites par son Wi-Fi et Bluetooth ».
C’est donc cela le NYFA, un lieu de découverte et d’échanges qui rappelle à ceux qui viennent que le monde offre des opportunités, que l’Afrique offre de grosses opportunités et que le Gabon offre d’inestimables opportunités.



