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Il se sectionne le sexe pour tenter de s’échapper à la justice

M. Jean Monanga, un Gabonais de 52 ans, a tenté de suicidé, la semaine dernière à la brigade de gendarmerie d’Etéké où il était placé en garde à vue, en se sectionnant son organe génital pour éviter de répondre devant la justice du meurtre dont il est accusé sur Caroline Moussama âgée de 14 ans.

Un Gabonais, Jean Monanga, 52 ans, habitant le village Massima, à quelques km du district d’Etéké, dans la Ngounié, s’est sectionné le sexe, mercredi, avec un couteau de cuisine. Il se trouvait en garde à vue à la brigade d’Etéké, après le meurtre de la jeune fille Caroline Moussouma, 14 ans. Accusé du meurtre de la jeune fille, l’homme avait été mis nu devant ses parents et voisins. Pris de honte et pour échapper aux interrogatoires, il avait donc voulu se suicider.

Tout est parti de la plainte du père de la défunte, Cyprien Nguembé qui avait trouvé suspect le décès de sa fille Caroline Moussouma, dont le corps a été trouvé avec une blessure béante au niveau du cou et à ses côtés un bidon de 5 litres de vin de palme. Alertés les éléments de la gendarmerie vont rendus sur le lieu du crime avec les parents, pour le constat.

Après la découverte macabre de ce corps sans vie, les habitants de Massima, un campement village où la principale activité est l’exploitation de l’or, ont aussitôt dirigé leurs soupçons vers leur compatriote Jean-Pierre Moghangué, venu séjourner chez le père de la défunte pour un deuil.

Le père de la défunte s’est souvenu que Jean-Pierre Moghangué s’était illustré un jour par le vol de son vin de palme, en se confiant auprès des enquêteurs. ‘’Un jour il est allé tôt le matin avant que je ne me réveille, il en a consommé et est revenu s’enfermer dans la chambre toute la journée’’, aurait-il soutenu.

Jean-Pierre Moghangué sera ainsi interpellé et placé en garde à vue avec son acolyte, Jean Monanga. Ils nieront d’abord tous les faits reprochés mais la suite des déclarations mettra en cause Jean Monanga.

En l’absence des parents partis aux champs, Jean Monanga, oncle de la défunte, va intimer l’ordre à la défunte d’aller lui chercher le vin aux palmiers, ce qu’elle fera. Après l’avoir ingurgité, Monanga aurait demandé à sa nièce d’en consommer aussi et d’aller en chercher de nouveau, sauf que cette fois, la fillette ne reviendra plus sur ses deux pieds puisque son corps sans vie sera découvert gisant dans du sang avec une blessure béante au cou après des recherches.

Pris à partie par la foule, Monanga sera ensuite conduit à la brigade de la gendarmerie, où il sa placé à gardé à vue. Touché dans son orgueil, il prendra la résolution de mettre fin à ses jours.

Ainsi, à l’aide d’un couteau de cuisine, il s’ouvrira la carotide, sans attirer l’attention des autres gardés à vue. Puis, d’un coup sec, il va sectionner son sexe qu’il balancera à travers la fenêtre.

Découvert à temps, il sera conduit d’urgence au Centre hospitalier régional de Mouila (CHREM) inconscient, son sexe dans un sachet.

Il a été admis au bloc où il a subi une intervention chirurgicale. Quant à Jean-Pierre Moghangué, son acolyte, lui, a été présenté devant le procureur et placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Mouila, en attendant la suite de l’enquête.

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