Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima a été invité par les députés, mercredi à Libreville, pour s’expliquer sur les questions liée aux de crimes crapuleux et à l’insécurité jugés grandissant et préoccupant par la population Gabonaise.
le Premier ministre, Raymond Ndong Sima va répondre aux préoccupations des députés et de la population selon la lettre de correspondance adressée au chef du gouvernement par le parlementaire, Adonis Moudouma indiquant que ‘’l’Agence Gallup ressort que 35% des Gabonais se sentiraient en sécurité chez eux quand contre 62% de citoyens qui craindraient pour leur vie lors des déplacements seuls, la nuit’’.
Un pourcentage inquiétant qui montre que la population est traumatisée par la montée vertigineuse de l’insécurité et de la criminalité malgré la présence des forces de sécurité et de défense sur le terrain. La lettre souligne que la justice ‘‘semblent ne plus pouvoir maîtriser ces phénomènes’’, soutenant, par ailleurs, que ‘‘les populations gabonaises désemparées témoigneraient donc d’une grande méfiance à l’égard des forces de sécurité et de défense et disent n’avoir aucune confiance dans le système judiciaire’’.
C’est sur la base de ses indications que le Premier ministre viendra présenter devant la représentation nationale les mesures concrètes du gouvernement pour lutter efficacement contre cette insécurité et cette criminalité qui ternissent honteusement l’image du Gabon.
En effet, si les Gabonais vivent dans la paix, loin des affres des conflits armés enregistrés çà et là, il n’en demeure pas moins que le sentiment de sécurité a du mal à trouver sa place dans les esprits.
Pour preuve, l’enquête publiée le 13 mai 2013 par l’agence international des sondages Gallup place le Gabon au 5ème rang où les gens ne se sentent pas en sécurité sur 134 Etats examinés.
En rappel, plusieurs manifestations ont lieu au Gabon pour dénoncer ces phénomènes d’insécurité et de criminalité.
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, préoccupée par la sécurité des Gabonais et lassé des nombreux scandales sur les crimes crapuleux et meurtres, avait convoqué le 19 avril 2013, une réunion spéciale au palais présidentiel.
Pour la circonstance, cette séance de travail de près de trois heures a permis de traiter de la problématique des crimes de sang pour in fine entrevoir les pistes susceptibles de ramener la sécurité dans les villes et villages dans les plus brefs délais.
