Les travaux de la 22ème session annuelle du conseil des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), qui s’est tenue samedi à Libreville, ont été marqués par la signature d’un accord de don d’une valeur de 1,6 milliard FCFA entre les autorités gabonaises et le secrétaire exécutif de l’ACBF, au profit de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et du lancement de la version française du Rapport sur les indicateurs de capacités en Afrique (RICA) 2013.
Après la tenu des forums sur l’intégration régionale et la gestion des ressources naturelles et des réunions techniques et bilatérales, le conseil des gouverneurs de l’ACBF s’est réuni samedi, afin de statuer sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour, dans le cadre du fonctionnement de la Fondation et des actions à mener pour le renforcement des capacités en Afrique.
Le Gabon a pu ainsi bénéficier de l’expertise de l’ACBF, notamment dans la gestion économique et financière, l’appui aux structures de contrôles de l’Etat et aux inspections. ‘’C’est donc avec gratitude que notre gouvernement accueille le don d’une valeur de 1,6 milliard FCFA qui vient d’être signé et les concours fournis par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique à notre pays’’, a affirmé le chef du gouvernement gabonais, Raymond Ndong Sima,.
Il s’est aussi prononcé sur la gestion des ressources naturelles en Afrique, thème du rapport sur les Indicateurs de capacités en Afrique (RICA) 2013, qui a été lancé au cours de la cérémonie de lancement des travaux du conseil des gouverneurs. ‘’La prétendue malédiction des ressources naturelles est évitable, si toutes les compétences et capacités sont réunies pour assurer une bonne gouvernance’’, a déclaré M. Ndong Sima qui s’est dit ‘’heureux et honorés du choix qui a été fait par le conseil de gouverneurs de l’ACBF, de procéder au lancement officiel du fond sur la gestion des ressources naturelles sur le sol gabonais’’.
Revenant sur les missions fondamentales de cette Fondation qui œuvre pour le renforcement des capacités en Afrique, depuis plus de 20 ans, le gouverneur du pays hôte, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda a indiqué que ‘’toute l’histoire du progrès de l’humanité démontre l’importance pour un pays d’avoir des instances politiques stables, des administrations économiques et sociales de qualité, ainsi qu’une masse critique de ressources humaines bien formées, compétentes et motivées, pour l’amorce du processus de développement’’, estimant que ‘’pour assumer sa propre destinée, il faut compter d’abord sur ses propres forces, disposer des ressources institutionnelles et humaines nécessaires à la mise en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté et la réalisation des OMD’’.
