Le président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a reçu, hier, les partis politiques de l’opposition, sur leur demande en vue d’échanger sur les modalités de la mise en œuvre de la biométrie en prévision aux futures élections locales de novembre prochain.

Les trois groupes de l’opposition gabonaise, l’ACR, l’UFC et l’UFA contestent le processus de la mise en place de la biométrie en cours et sollicitent l’arbitrage du Chef de l’Etat, garant des Institutions de la République.

L’opposition gabonaise a écrit à l’opérateur GEMALTO pour lui partager ses craintes au sujet de la mise en œuvre du projet de « biométrisation » du fichier d’état civil et électoral gabonais qui lui a été confié par l’Etat gabonais.

Elle conteste le cout de l’opération demandé par l’opérateur économique (Gemalto) estimé à 40 milliards de FCFA (61 millions d’Euros) inscrits dans les lois de finances de 2011 et réclame, par ailleurs, l’introduction de l’authentification dans la mise en œuvre de la biométrie.

De même qu’elle s’étonne aussi sur l’absence du texte devant authentifier sans équivoque les électeurs dans le bureau de vote et sur projet IBOGA devenu PIBOG (projet d’identité biométrique officielle du Gabon) expurgé des dispositifs de reconnaissance faciale et des empreintes digitales d’après le projet de décret entériné en conseil des ministres le 18 juin 2013.

Autant, de préoccupations soumis à l’attention du Chef de l’Etat qui, pour la circonstance était entouré de ses proches collaborateurs et certains membres du gouvernement.

Les élections pour le renouvellement des collectivités locales sont, quant à elles, fixées au 23 novembre 2013.