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La CEEAC s’approprie le Pacte régional du PDDAA

agriculture-afriqueMalgré le retard au démarrage du programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) enregistré au sein de la sous-région Afrique centrale, les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique central (CEEAC) ont mis à profit la journée du 10 juillet 2013 pour l’adoption et la signature à Libreville du Pacte régional de partenariat pour la mise en œuvre du PDDAA du NEPAD.

Sur invitation du secrétariat général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, les ministres en charge de l’Agriculture des États membres de la CEEAC et les partenaires, acteurs sous-régionaux et les organisations professionnelles du secteur agricole (PAO) ont pris une part active à la table ronde pour l’adoption et la signature du Pacte régional de partenariat pour la mise en œuvre du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) du NEPAD, adopté en juillet 2013 à Maputo au Mozambique.

Présenté comme un outil performant pour la formulation du Programme régional d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Priasan), ce pacte dont le rôle de coordination et de facilitation a été confié à la CEEAC, devra apporter une réponse rapide à la situation de dépendance et d’insécurité alimentaire dans la sous-région, à travers la mise en place d’une politique agricole commune aux différents pays de l’Afrique centrale.

«C’est un cadre commun représenté par un ensemble de principes et d’objectifs, visant à guider les stratégies et programmes d’investissement agricoles des États membres, stimuler et soutenir le dialogue et la revue des politiques et harmoniser les efforts des partenaires au développement», a indiqué le secrétaire général adjoint de la CEEAC, chargé du département du programme, Clotide Nizigama.

Selon Clotide Nizigama, l’Afrique centrale est une région dotée d’énormes potentialités agro-pastorales et halieutiques, mais qui figure, dans le monde, au premier rang, en termes de prévalence de la sous-alimentation et en termes de dépendance vis-à-vis des importations alimentaires, qui couvrent jusqu’à 60% des besoins de certains pays. Ainsi, pour l’atteinte des objectifs visés par le pacte régional de partenariat pour la mise en œuvre du PDDAA, «il faudra traduire l’engagement politique en actions concrètes, instaurer le leadership et l’appropriation nationale ainsi que la responsabilité mutuelle de toutes les parties prenantes nationales, régionales continentales et internationales», a-t-elle précisé.

Les pays d’Afrique centrale, malgré leurs nombreux atouts, n’ont pas encore garanti la sécurité alimentaire et nutritionnelle de leurs populations et restent fortement tributaires des importations des produits alimentaires. Ainsi les chefs d’États de ces différents pays ont réitéré leur engagement de faire de l’agriculture le moteur de l’économie, en y investissant au moins 10% du budget national, afin d’atteindre un taux de croissance moyen de production agricole de 6%, avec un accent particulier mis sur les petits producteurs.

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