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Education : Tout sur les examens 2013 dans le secondaire

bac-resultats1La proclamation du BEPC, par ordre de mérite, aura lieu ce lundi 15 juillet dans chaque centre d’examen. On peut cependant déjà se donner se donner une idée globale de cette session, grâce à un rapport signé du ministre de l’Education nationale, Séraphin Moundounga, dont Gabonreview a obtenu une copie. Tous les chiffres, tous les taux et surtout les résultats des pré-recalés et grévistes de la faim du Bac 2013.

Après les sessions d’examens nationaux de 2010, 2011 et 2012, il s’agira là de la 4e session du Certificat d’études primaires (CEP), du Brevet d’études du Premier cycle (BEPC) et du Baccalauréat, sous l’ère de l’Emergence «pour laquelle, tous les acteurs du système éducatif gabonais ont été instruits par le président de la République […] de contribuer à la restauration d’un processus de formation d’un capital humain de qualité, comme gage d’une mise en œuvre efficace des trois piliers de l’Emergence du Gabon», lit-on dans la note du ministre de l’Education nationale qui indique, prenant à témoin les gabonais préoccupés d’un système éducatif de référence au Gabon, que «les examens sont organisés depuis quatre ans sans que nous n’enregistrions des cas de vente d’épreuves comme on en était habitué pendant 10 ou 15 ans.»

Les résultats du Brevet d’études du Premier cycle (BEPC)

Des tentatives de fraude ont toutefois tenté de persister cette année qui ont fini par être démantelées. On note par exemple, qu’ «au BEPC 2013, un surveillant surpris entrain de vouloir composer en lieu et place d’un candidat, a été exclu du centre d’examen de Booué.» De même, à Mouila, «une tentative de remplacement des copies d’épreuves, après le déroulement de celles-ci, dans les enveloppes scellées, a été promptement déjouée.» Les auteurs de ces actes attendent depuis lors d’être traduits en conseil de discipline.

Au titre des résultats, on note que sur les 242 établissements ayant présenté des candidats, le Prytanée militaire de Libreville et le Collège privé La Merci ont réalisé un taux d’admission de 100% ; que 65 établissements ont enregistré au moins 50% de succès ; que 177 n’ont pas pu atteindre 50% de taux d’admission, parmi lesquels 12 ont enregistré «un taux d’échec préoccupant de 0%». Le ministre de l’Education nationale pense à cet effet que les résultats des établissements ayant un taux zéro de réussite devraient «donner à réfléchir aux parents d’élèves qui exposent gravement leurs enfants, avec un risque majeur de compromettre leur avenir, s’ils continuent à les inscrire dans de tels établissements». Ces 12 établissements, d’ailleurs non reconnus d’utilité publique, sont : Cama Saint Joseph ; Collège d’enseignement scolaire Enkere ; Collège privé national ENESP ; Collège privé Paul Valery ; Collège Régina Caeli ; Collège Ste marie des Anges ; Complexe scolaire les rois mages de Romy ; CPES Ambroise Maboumba ; Lycée Bikum ; Lycée privé Martin Effa Ndong ; Lycée privé DYA et Lycée privé Jeanne Paho.

Mais le taux d’admission national est également tiré vers le bas par le nombre de candidats libres qui étaient cette année de 8.185 et dont seulement 885 ont été admis. Adjoints aux candidats en provenance des établissements sus cités, on obtient le faible taux de réussite au BEPC de 10,93%. Alors que les établissements publics et ceux reconnus d’utilité publique ont enregistré un taux d’admission de 41,76%.

Au total, on notera, pour la session 2013, que sur 33.841 candidats au BEPC, 9.920 ont été admis, soit un taux de 29,31%. Des résultats qui seront confirmés par la proclamation solennelle de ce 15 juillet et que chaque parent pourra vérifier par la consultation des copies d’épreuves durant les 15 jours pour, le cas échéant, procéder à des réclamations auprès des chefs d’établissements.

Les résultats du Bac 1 et de la 1ère partie du Bac 2

Les résultats de la première partie du Baccalauréat seront également livrés ce 15 juillet dans chaque centre d’examen. La note du ministre de l’Education nationale en donne cependant déjà les agrégats essentiels. On note à cet effet que sur 12.847 candidats d’établissements publics et privés reconnus d’utilité publique, 4069 ont été admis, soit un taux de réussite de 31,70%.

Pour le même examen, on note que les stars de la vie académique et scolaire des trois derniers mois de cette année, les fameux pré-recalés du bac, n’ont enregistré qu’un taux d’admission de 11,30%. Ils étaient 449 «candidats initialement rétrogradés en classes de Première, pour inscription frauduleuse en classe de Terminale et au Bac 2e partie session 2013, trois cent quarante cinq (345) ont de ce fait composé au Bac 1 organisé avant leur réhabilitation, mais seuls 30 d’entre eux ont réussi à ce Bac 1ère partie», indique la note de Séraphin Moundounga qui explique qu’avec 306 d’entre eux ayant échoué, la preuve est établie «qu’ils ne se sont pas encore appropriés les curricula de la classe de Première. Les parents de ces élèves inscrits irrégulièrement en classe de Terminale, doivent y songer, pour une indispensable mise à niveau.»

Le taux de réussite national du tout premier Bac 1ère partie a finalement été de 31,67%, pour 4069 admis sur les 12847 candidats.

La proclamation du premier tour du Baccalauréat 2e partie a eu lieu le dimanche 14 juillet et a donné les compilations suivantes : un taux de réussite de 17,58% pour les établissements publics et privés reconnus d’utilité publique qui ont présenté en tout 11.576 candidats et obtenus 2.035 admis tandis que pour les établissements non reconnus d’utilité publique, «le taux d’admission est de 4,24%, soit 201 admis sur 4743 candidats.»

Et, concernant les pré-recalés du bac, on peut lire dans la synthèse du ministère de l’Education nationale que pour les «1371 candidats inscrits frauduleusement en classe des Terminale, dont les parents et les intéresses sont en droit de consulter les copies dans les différents centres d’examens pendant 15 jours également, seuls 59 sont admis, soit un taux d’admission de 4,30%. Ce qui tire aussi, vers le bas, avec les établissements privés non reconnus d’utilité publique, le taux d’admission d’office qui était de : En 2010 : taux d’admission d’office de 06,03% ; En 2011 : taux d’admission d’office de 13,93% ; En 2010 : taux d’admission d’office de 13,88% ; En 2013, ce taux d’admission d’office se situe à 17,58% »

Rappelant que «l’amélioration du niveau de l’enseignement, de celui des élèves et étudiants, ainsi que du rendement scolaire, doivent être une affaire de tous car, c’est ensemble, parents et enseignants, que nous devrons travailler en toutes synergies, pour l’avenir de la jeunesse gabonaise, pour que l’école produise chaque année, le capital humain indispensable à l’Emergence du Gabon et faire face à la compétition intellectuelle internationale», Séraphin Moundounga n’a pas hésité à démontrer que l’Etat consacre d’énormes moyens en investissement et équipements pour l’éducation et de rappeler qu’entre 2010 et 2013, le budget alloué au système éducatif national a été multiplié par cinq : 14 milliards de francs CFA en 2010 ; 27 milliards de francs CFA en 2011 ; 57 milliards de francs CFA en 2012 et 71 milliards de francs CFA en 2013. «La modernisation des établissements existants et la construction de nouvelles salles de classes se poursuivent dans toutes les provinces avec l’encadrement et l’expertise de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), conformément aux déclinaisons du volet Education du Plan stratégique Gabon Emergent (PSGE)», conclue la note du ministère de l’Education nationale.

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