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Du rififi au ROLBG

Rififi-Rolbg1Décidément, les réseaux gabonais de la société civile traversent une mauvaise passe. Après le front ouvert contre Marc Ona Essangui pour le directoire de la section gabonaise de «Publiez ce que vous payez» (PCQVP), voilà qu’un autre front s’ouvre avec le bras de fer entre Georges Mpaga et Alain Moupopa, respectivement président du Conseil d’administration et Coordonnateur général du bureau exécutif du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance (ROLBG).

A l’origine de la tension au sein du ROLBG, le président du Conseil d’administration, Georges Mpaga, dénonçant un spectre allant de «faits d’agression avérés (d’une extrême violence sur les biens et les installations, mais également sur les personnes physiques), aux actes de malveillance, de vandalisme et aux menaces de mise à mort dont s’est rendu coupable le dénommé Alain Moupopa, Coordonnateur Général du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon jusqu’à la date des faits incriminés», a décidé de suspendre, le jeudi 18 juillet 2013, ce dernier de ses fonctions.

Pour Georges Mpaga, la suspension d’Alain Moupopa, accusé «d’actes de délinquance, de violence et de vandalisme», se base sur l’article 17, alinéa 14, des statuts du ROLBG qui énonce que «le Conseil d’Administration peut procéder sur décision du Président du Conseil d’administration au remplacement provisoire du ou des membres défaillants qui devront être remplacés définitivement au cours d’une Assemblée Générale». La suspension d’Alain Moupopa, par ailleurs commissaire national pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP), a ainsi été prononcée en attendant la convocation d’une Assemblée générale extraordinaire qui devrait se tenir courant-septembre 2013, conformément aux textes régissant le fonctionnement du ROLBG.

De son côté, Alain Moupopa n’entend pas se laisser faire. Dans une interview accordée à Gabonactu.com, il a annoncé l’organisation, le 27 juillet 2013, d’une Assemblée générale devant statuer sur le mandat du bureau actuel devenu caduc, à ses dires, du fait qu’il est en place depuis 2008. Or le mandat du bureau directeur de l’organisation serait de deux ans renouvelable.

En rappelant qu’«aucune personne» ne peut le «suspendre sauf l’assemblée générale», M. Moupopa a indiqué que seuls les administrateurs réunis en Assemblée générale ordinaire ou extraordinaire, conformément aux statuts et règlements, sont habilités à mettre en débet un membre du bureau. Au-delà, M. Moupopa estime qu’en sa qualité de gérant statutaire du ROLBG, c’est lui qui est habilité à convoquer cette Assemblée générale.

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