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La migration de l’IPv4 vers l’IPv6 s’ancre dans le réel

les-seminaristes-d-IPv6L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), en collaboration avec AfriNIC, organise dans le cadre du projet Domaine internet gabonais (DIG), du 23 au 26 juillet 2013, un séminaire de formation sur la gestion des ressources internet et la migration d’IPv4 vers IPv6.

En vue de mieux gérer et exploiter les ressources internet, mais également d’assurer une migration réussie d’IPv4 vers IPv6 au niveau du Gabon, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), en collaboration avec AfriNIC, anime, depuis le 23 juillet 2013, un séminaire de formation technique à l’endroit des d’opérateurs et fournisseurs de services internet venus de plusieurs secteurs d’activités, soit plus d’une quarantaine d’ingénieurs et administrateurs réseaux.

«IPv6 est un système d’adressage. Les adresses IP sont des numéros que l’on donne à chaque machine pour permettre aux équipements de se connecter à internet et ce numéro doit être unique pour chaque machine. Depuis une trentaine d’années, c’est la version 4 (IPv4) qui est utilisée, si bien que ces adresses sont en train de s’épuiser et le protocole IPv4 est devenu obsolète. En matière informatique les systèmes évoluent, nous passons de version à version et aujourd’hui on va quitter la version 4 pour immigrer vers la version 6. Moins limité que l’ancien système la version 6 est plus solide et octroie plus de sécurité», a expliqué le gestionnaire du projet de domaine internet du Gabon à l’Aninf, Cyriaque Didier Kouma.

Ouvert dans un premier temps aux personnes qui ont l’expérience de l’élaboration et du déploiement des réseaux IPv4, cette formation débouchera sur la mise en place d’un plan de migration sur le plan national qui sera piloté par le ministère des Technologies de l’Information.

«Nous sommes dans les sous-bassement de cette infrastructure du développement du village planétaire sous-tendu par internet, donc, on s’adresse aux techniciens, aux ingénieurs qui travaillent en arrière-plan pour maintenir ces infrastructures. Donc ce sont des personnes qui sont opérationnelles pour l’affectation de ces adresses aux différentes machines qui communiquent sur internet. C’est la couche gabonaise de ces opérateurs que nous formons en ce moment», a précisé Cyriaque Didier Kouma.

Afrinic est le registre internet régional en charge de la gestion des d’adresses IP desservant l’Afrique et l’Océan Indien. Il s’agit d’une organisation non gouvernementale à but non lucratif dont le siège est à Ebène, au centre de l’île Maurice. Elle met les ressources nécessaires pour promouvoir et bâtir les compétences et le savoir-faire des ingénieurs afin de pérenniser le futur de l’Internet. Ainsi, les formations d’Afrinic sont gratuites et depuis 2005 elle a délivré plus de 100 sessions de formations à travers l’Afrique, que ce soit dans les pays francophones ou anglophones.

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