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L’acte II du Symposium international de sculpture sur bois

Edou-Bikoa-FrancoisLa plage du lycée national Léon Mba de Libreville, abrite depuis la matinée du 23 juillet et ce jusqu’au 7 août prochain, la deuxième édition du symposium international de sculpture sur bois de Libreville (SISBL), placé sous le thème «Partage».

Inscrit dans le cadre des activités majeures des «rencontres culturelles et artistiques de Libreville», le top de la deuxième édition du symposium international de sculpture sur bois de Libreville a été donné le 23 juillet 2013 sur la plage du lycée national Léon Mba. Cette rencontre internationale qui donne à la matière, au bois spécialement, toute sa vitalité en tant que source féconde de l’imaginaire, exprimée dans la réalisation de sculptures sur plusieurs essences, procède également du renforcement de l’offre culturelle du Gabon.

Pour ce deuxième rendez-vous qui se veut désormais annuel c’est douze (12) candidatures, soit trois de moins que lors de la première édition, qui ont été retenues. Il s’agit de trois (3) nationaux (Gabonais) et neuf (9) internationaux venus du Cameroun, de la République démocratique du Congo (RDC), du Togo, de la Côte-d’Ivoire, du Rwanda, de la Tanzanie, de la Turquie, de la Russie et de la France.

«On part aujourd’hui d’un billot de bois et au 5 août à 12 heures ici, on devrait avoir toutes les sculptures finies et près à être présenter de telle sorte que deux jours plus tard le 7 août qu’il y ait une présentation officielle de l’ensemble des sculptures. Ces œuvres participeront à l’embellissement des édifices publics à Libreville et dans l’ensemble du pays, dans le cadre du fonds d’arts contemporain du Gabon», a déclaré Pierre Nzamba Nzamba, directeur général de la Culture rencontré sur les lieux.

Pour le maître sculpteur, expert des courants d’art africain, enseignant à l’université de Yaoundé 1, François Edou Bikoa, qui prend part à cette rencontre culturelle, c’est une joie de se retrouver à Libreville avec des sculpteurs venus d’autres horizons pour échanger sur les expériences et savoir-faire. «Je suis très content parce que j’ai été sélectionné, ce qui n’est pas donnée à n’importe qui. C’est peut-être un coup de chance ou le savoir faire qui a prévalu, seul Dieu sait. Pour moi c’est une grande joie parce que je sais qu’après ma mort on pourra lire mon nom, voir mes œuvres dans les différents édifices publics au niveau du Gabon», a-t-il témoigné avant de procéder à l’explication succincte de son projet. «Mon œuvre part d’un thème qui est celui du partage. Pour ma part, je me suis appuyé sur la création du monde. Dieu créa l’homme et la femme pour qu’ils puissent continuer sa mission et par rapport à ça, j’ai dénommé mon œuvre symphonie, qui vient de la danse. Pour que les deux personnes puissent danser, avant, ils auraient du partager quelque chose, et on ne peut pas danser avec quelqu’un avec qui on ne s’entend pas, avec qui on n’a pas d’affinité. C’est un tout. Quand l’œuvre sera achevée, vous constaterez que l’homme et la femme sont en train de danser. L’homme placé en arrière pour la protection de la femme».

Selon le directeur général de la Culture, «ces sculptures ne sont pas destinées à être exposer en extérieur, c’est pour cette raison, que nous avons réduit les dimensions. Nous avons eu deux programmes. Dans le cadre de la Can par exemple, le ministère de la Culture a été associé à l’Agence nationale de grand travaux pour la réalisation des monuments que vous voyez sur Angondjé, ce sont là des sculptures monumentales faites pour être en extérieur. Par contre, dans le cadre du symposium, elles serviront pour l’embellissement des édifices publics et institutions de notre pays. Nous auront chaque année au moins 10, précédemment nous avons eu 15, cette année 12, il y a une répartition», a précisé le directeur général de la Culture.

Ces sculptures réalisées dans des billots de bois de diverses essences offertes par le Comité d’organisation deviendront la propriété du ministère en charge de la Culture après rachat de ces dernières. Les auteurs de ces différentes œuvres, garderont, la propriété morale.

D’autres événements culturels complémentaires gravitent autour du symposium, notamment des expositions grand public, des ateliers jeunesse, des animations thématiques en relation avec le sujet.

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