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Les chefs d’entreprises féminins exposent leurs difficultés

La vice présidente de la Chambre de commerce chargée de la culture et de l’artisanat, Marie Julie Nse Ndzime, épouse Mathey, assistée d’Eric Raynard et de sa collaboratrice, Mme Mandza, a rencontré, mercredi à Libreville, les femmes entrepreneurs afin d’échanger sur les difficultés qu’elles rencontrent au sein de leurs structures économiques.

La vice présidente de la Chambre de commerc, Mme Marie Julie Nse Ndzime, épouse Mathey a interpellé les chefs d’entreprises femmes à discuter à ‘’bâton rompus des difficultés auxquelles elles sont confrontées dans l’exercice de leurs activités’’, donnant ainsi la possibilité à la chambre de commerce de jouer pleinement son rôle.

M. Eric Raynard Ndama a présenté, pour sa part, le cadre de la réforme engagée en soulignant qu’il y avait ‘’une politique de proximité qui a été mise en place pour suivre les plaintes des adhérents (PME) identifiant la Chambre de commerce comme leur tribune’’ et justifier la rencontre d’échange avec les femmes entrepreneurs.

Pour l’avenir, M. Ndama a expliqué que ‘’la Chambre de commerce du Gabon est en train de s’arrimer à toutes les autres chambres de commerce du monde entier, non seulement pour un partage d’expériences, mais aussi pour explorer les opportunités d’affaires ou de partenariats dans son rôle de représentation auprès des autorités’’.

La Chambre de commerce joue aussi un rôle de consultation. En effet, l’Etat consulte la Chambre de commerce pour avis sur des décisions qu’il envisage de prendre et qui concernent notamment la sphère économique ou entrepreneuriale en terme d’impact par exemple.

Un site web anglais/français est en train d’être mis en place, afin de permettre aux petites et moyennes entreprises d’avoir la bonne information en temps réel. Ce site permettra également de mettre en contact les entrepreneurs entre eux (nationaux et internationaux).

Des informations sur les demandes d’emplois, les appels d’offres ou les demandes de partenariats y seront disponibles. En clair, il s’agit de la constitution d’un véritable réseau pour la gestion des informations par secteur d’activité.

Une démarche qui ressort, de fait, le rôle d’assistant et de promoteur de la Chambre de commerce auprès des entrepreneurs en termes de conseils.

De même, le projet de l’école consulaire nouvelle qui ouvrira certainement ses portes en janvier 2014, en partenariat avec HEC Paris, est en cours de finalisation. Pour l’heure, des licences professionnelles en gestion et comptabilité seront ouvertes ainsi qu’un master en Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement (QHSE). Le projet bourse, quant à lui, ne va concerner que les secteurs du bâtiment, de l’industrie et du pétrole, dans un premier temps, et s’étendra par la suite aux autres secteurs.

Plusieurs problèmes ont été posés à Marie Julie Nse Ndzime, épouse Mathey, par les femmes chefs d’entreprises. Il ressort, dans plusieurs cas, que le fait d’être une femme semble encore constituer un blocage dans l’octroi des marchés, alors que les compétences requises existent bel et bien dans les structures, ou encore le fait que l’accès à la commande publique soit une nébuleuse jusqu’à présent, tout en présageant la mort de nombreuses PME gabonaises.

La vice-présidente de la Chambre de commerce a tout simplement pris note, tout en promettant de rendre son rapport au président Jean-Baptiste Bikalou.

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