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Leadership africain : Bienvenue dans l’«Africapitalisme»

Forbes-Afrique-640x382Cinq présidents africains et des chefs d’entreprise du continent, réunis le 26 juillet 2013 à Brazzaville (Congo), dans le cadre du 2e Sommet économique annuel Forbes Afrique, appellent à une plus grande participation du secteur privé dans le développement de l’Afrique. Une idée que les observateurs qualifient d’«Africapitalisme».

Le 2e Sommet économique annuel Forbes Afrique qui se concentrait sur l’infrastructure et l’émergence d’une classe moyenne africaine, s’est déroulé le 26 juillet à Brazzaville (Congo) en présence des chefs de file mondiaux des secteurs public, privé et philanthropique incluant l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, l’ancien Premier ministre de la Belgique, Guy Verhofstadt, l’ancien ambassadeur des États-Unis et maire de la ville d’Atlanta, Andrew Young, le président du principal parti d’opposition en France, l’UMP, Jean-François Copé, ainsi que les chefs d’entreprise africains Tony Elumelu, Patrice Motsepe et Louis Ebata.

A cette occasion, les présidents Dennis Sassou N’guesso du Congo, Macky Sall du Sénégal, John Mahana du Ghana, Blaise Compaoré du Burkina Faso et Jacob Zuma d’Afrique du Sud, participant à ce sommet, ont tous souligné l’importance du secteur privé dans le développement de l’Afrique.

Selon l’Organisation de la Presse Africaine (OPA), le ton a été donné par le président Denis Sassou N’Guesso, qui a souligné le besoin des pays africains d’élaborer davantage de politiques pour soutenir ce qu’il a appelé «une puissante émergence de la classe moyenne en Afrique». Une classe sociale qui créerait un meilleur avenir pour l’Afrique.

Macky Sall, président du Sénégal, s’est quant à lui exprimé sur les quatre piliers essentiels qui assureraient cet «avenir meilleur», citant l’éducation et la formation du capital humain, l’agriculture modernisée et mécanisée, l’énergie abordable et un réseau adéquat d’infrastructure comme des moteurs clés.

Plaidant pour une participation accrue du secteur privé pour exécuter le programme de développement, le président John Dramani Mahana du Ghana a mis en garde contre une confiance excessive accordée au gouvernement, en affirmant que «le gouvernement ne peut pas recueillir le type de financement qui est nécessaire pour donner suffisamment de pouvoir à l’Afrique.»

Le président Campaoré du Burkina Faso a félicité le chef d’entreprise et philanthrope Tony Elumelu, président de la société d’investissement par actions panafricaines, Heirs Holdings, pour ses efforts visant à stimuler le développement de l’Afrique en investissant sur le continent.

Au cours de la table ronde sur le thème «soutenir la croissance par l’investissement », qui incluait la participation de deux personnalités de renom du secteur privé, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, président d’African Rainbow Minerals, et M. Elumelu, ce dernier a félicité les cinq dirigeants africains pour la confiance qu’ils placent dans le pouvoir du secteur privé en tant que catalyseur et moteur du développement

M. Elumelu a de ce fait énoncé les conditions pour maximiser l’impact du secteur privé, évoquant les investissements à long terme et le développement des infrastructures comme les principaux domaines d’intérêt.

«Les investissements à court terme en Afrique n’ont tout simplement aucun impact. Il a fallu près de vingt ans pour amener la United Bank for Africa là où elle est aujourd’hui, employant 25 000 personnes dans 19 pays africains. Les dirigeants africains doivent s’assurer que l’infrastructure physique et politique adéquate soit en place pour soutenir la croissance d’entreprises panafricaines plus prospères», a déclaré M. Elumelu.

L’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a décrit l’Afrique comme un continent qui traverse des «moments décisifs», soulignant que l’«énergie» et l’«infrastructure» sont les deux principaux obstacles au développement. Il a énuméré les trois piliers que sont la paix et la sécurité, le développement économique, et l’État de droit et le respect des droits de l’homme, comme la solution pour la réussite économique de l’Afrique.

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