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Biométrie : Jean François Ndongou et l’inaction des politiques

Ndongou_Inguendja1Lors de sa tournée à travers les différents centres d’enrôlement de Libreville et de Ntoum, Jean François Ndongou, le ministre de l’Intérieur, s’est insurgé contre le silence «regrettable» de certains hommes et femmes politiques Gabonais depuis le lancement du processus d’enrôlement. Une attitude qui, selon lui, pourrait avoir de lourdes conséquences pour tous les bords politiques du pays.

Lors de sa tournée, le jeudi 29 août 2013, à travers les différents centres d’enrôlement de Libreville et du département du Komo-Mondah, le ministre de l’intérieur, Jean François Ndongou, a tenu à dire son mécontentement au regard du silence de la plupart des hommes et femmes politiques du Gabon, ceux de Libreville principalement. Si pour le ministre, qui était accompagné de son ministre délégué, Aimé-Popa Nzoutsi Mouyama, dont on connaît désormais la verve et le franc-parler, le processus d’enrôlement n’est pas de la seule responsabilité du gouvernement et du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, c’est que sa réussite dépend de plusieurs facteurs, notamment la mobilisation des populations par les élus et tous les politiques du pays.

Ndongou, furieux, a de ce fait jugé irresponsable l’attitude de certains hommes et femmes politique du pays qui, selon lui, consacrent leur énergie à d’autres fins plutôt qu’à s’investir pleinement dans la réussite des objectifs assignés au processus d’enrôlement, d’une importance non négligeable pour le développement du Gabon et l’assurance pour la nation d’acquérir «un fichier d’Etat-civil centralisé, fiable et sécurisé».

Ainsi, bien que satisfait de l’avancement du processus qui laisse augurer de meilleurs résultats, soit «le double du nombre d’enrôlés actuels», le ministre a relevé que nombre d’«acteurs politiques, sinon beaucoup d’entre eux, ont passé plus de temps dans les conférences de presse, dans les déclarations.» Pour Jean François Ndongou, «il faut que chaque parti politique descende sur le terrain pour sensibiliser les électeurs, sensibiliser les compatriotes sur l’importance de cette opération.»

Une observation que le locataire de l’avenue de Cointet n’a pas manqué de faire en présence des élus du 4è et 5è arrondissement de Libreville qu’il a littéralement tancés, de manière courtoise, tout en gardant une certaine fermeté. En effet, si Ndongou a noté «la présence effective des agents enrôleurs de 8 heures à 19 heures (dans quelques centres de la capitale) ; toute chose qui témoigne du sentiment d’une mission accomplie par l’administration gabonaise et des membres du projet Iboga qui s’activent pour que tout se passe comme souhaité par le gouvernement», il ressort de la légère affluence dans certains centres d’enrôlement que les élus et acteurs politiques locaux ne communiquent pas assez sur la nécessité et l’importance du projet, et semblent laisser le gouvernement faire tout un travail qui, selon lui, est profitable à tous.

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