Le marché des hydrocarbures se porte plutôt bien au Gabon. Selon les derniers chiffres publiés par la Société gabonaise de raffinage (Sogara), la vente des produits pétroliers (butane, gasoil, Jet, essence, sans plomb et fuel) a enregistré une hausse de 7 % en 2012 par rapport à l’exercice précédent.
La hausse de 7% de l’écoulement des produits pétroliers tient compte des ventes de fin décembre 2012, estimés à 681 505 tonnes métriques (TM), selon la dernière publication de la Société gabonaise de raffinage (Sogara). «Pour ce qui est de typologie, il y a des nouveautés. Les ventes d’essence sans plomb ont connu une croissance surprenante, suivie du gasoil et du Jet. Pour les autres ventes de butane, l’impact est légèrement moins prononcé», indique l’unique entreprise de raffinage du Gabon. S’agissant du butane, les ventes ont atteint un point culminant au 2e trimestre 2012, avec plus de 9.000 TM vendus, mais la tendance est revenue à la baisse (7 800TM) au 3e trimestre.
Comparativement à 2011, la consommation du butane a enregistré une hausse d’environ 4%. «Cette croissance est essentiellement soutenue par la hausse de la démographie et le trafic transfrontaliers, étant donné que le butane est subventionné au Gabon», souligne la Sogara, ajoutant que, concernant le gasoil, «à l’image des cinq dernières années, ses ventes se sont élevées à 497.863 TM, soit une croissance de 10% en un an».
Dotée d’une capacité de traitement de 1,2 million de tonnes par an et approvisionnée par un pipeline de 17 Km à partir du terminal Total Gabon du Cap Lopez, la Sogara produit du fuel, du bitume, du gasoil, de l’essence, du kérosène et d’autres hydrocarbures comme le pétrole lampant et le gaz. 80% de sa production est destinée au marché national dont les besoins sont estimés à 550 000 tonnes.
En 2012, elle a traité 784 682 tonnes métriques de brut contre la 983 484 tonnes l’année d’avant. La commercialisation des hydrocarbures, quant à elle, a généré un chiffre d’affaires de 448,982 milliards de francs CFA, dont 312 577 milliards sur le marché national. Unique raffinerie du pays, la Sogara est confrontée ces dernières années à de nombreux problèmes dus à l’inadaptation de l’outil de production par rapport aux besoins du marché local.
