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Cherté de la vie à Koula-Moutou

MAMBENDA kmt-7097fd91Les prix des produits de consommation courante augmentent tandis que le portefeuille de l’habitant moyen de Koula-Moutou diminue, du coup dans les ménages, les populations ont des difficultés à s’alimenter correctement.

En faisant un tour dans les espaces commerciaux disséminés à travers la commune de Koula-Moutou, l’on constate vite que cette localité est aussi touchée par le coût de vie trop élevé.

« Je croyais que la flambée des prix n’était vécue que dans les grands centres urbains du pays », fait observer, Lydia Manima, fonctionnaire nouvellement affectée.

Sur l’ensemble du territoire gabonais, les populations à faibles revenus ont des difficultés pour joindre les deux bouts à cause des prix de certains produits vendus dans les marchés et autres surfaces. Avant d’acheter quoique ce soit, les consommateurs ruminent, ceux de Koula-Moutou n’en font pas exception.

Au marché de Mambenda, au 2ème arrondissement, le citoyen a pourtant, l’occasion de s’offrir un tas de banane de 5 doigts à 500frs cfa ou 1000 frs cfa, mais le koulois estime que c’est trop cher.

Les produits comme la banane et le manioc proviennent, pour la plupart de l’intérieur de l’Ogooué-Lolo, notamment Popa oùles problèmes de transports sont légion à raison de la route devenue impraticable depuis près de 2 ans.

« Je dois récupérer un bénéfice dans mon investissement », souligne, Nadine, une jeune commerçante camerounaise, qui a pris de l’âge au marché Mambenda.

Dans les boucheries, c’est la corde au cou que les consommateurs se procurent le poisson de mer. Le citoyen lambda n’a de choix que de prendre le ‘’bar américain’’ à 2200 frs cfa le kg dont la qualité et la quantité ne motivent pas le consommateur, alors que les nantis arrachent facilement aux vendeurs le kg du ‘’bar sénégalais’’, 3000 frs cfa.

La liste des prix des produits de première nécessité est à revoir. Les commerçants des grands magasins à ‘’KM City’’ appliquent des prix à leur convenance foulant les recommandations du gouvernement.

« C’est normal, le service de la consommation et de la concurrence reste dans les bureaux », conclut, Wilfrid B. Nous qui avons des familles nombreuses, nous nous adonnons à la sardine fumée, confie avec un sourire narquois, Madeleine.

Ce serait une utopie pour les habitants des pays du tiers monde de s’alimenter décemment au moment où la communauté mondiale célèbre la journée de l’alimentation. Il est temps que les décideurs du Gabon interpellent à nouveau les opérateurs économiques du secteur alimentation pour que chacun ait au moins deux repas quotidiennement.

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