Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima a présidé, lundi à Libreville, les cérémonies d’ouverture des premières assises des journées nationales de l’agriculture et de la foire agricole internationale de Libreville dont le thème central reste la Transformation du secteur agricole.
Le Premier ministre a évoqué, dans son allocution, le phénomène de la vie chère au Gabon, qui ‘’s’est imposé comme un défi majeur pour les pouvoirs publics’’, expliquant que celui-ci est ‘’largement tributaire des coûts élevés des denrées alimentaires’’.
‘’Ce phénomène rend compte du paradoxe qui persiste entre l’important potentiel agricole du Gabon et le faible rendement de son agriculture’’, a insisté le premier ministre qui a parlé de situation grave en indiquant que ‘’Gabon importe plus de 75% de sa consommation en produits alimentaires, et son agriculture contribue à moins de 5% du produit intérieur brut (PIB)’’. Invitant les participants à la réflexion pour mettre fin à ce paradoxe.
L’objectif étant de parvenir à accroitre la production agricole locale par l’augmentation des surfaces cultivées et de la productivité, freiner l’exode rural, revitaliser les territoires ruraux et améliorer les revenus des populations rurales et acquérir des parts de marché au niveau régional et international en positionnant le Gabon comme un pays exportateur de produits agricoles.
‘’Le gouvernement est intéressé à mettre en place des programmes de renforcement des capacités techniques de ses petits exploitants en vue d’en faire de véritables entrepreneurs agricoles tout en respectant l‘environnement’’, a conclu le premier ministre’’.
le ministre de l‘Agriculture, de l‘Élevage, de la Pêche et du développement rural, Julien Nkoghe Bekale a expliqué pour sa part, que ‘’le plan national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN)et la Stratégie d’opérationnalisation du plan sectoriel Gabon émergent sera pour la période 2014-2020, le cadre de référence de toutes les interventions dans le secteur agricole et rural’’
L’objectif visé par le gouvernement serait d’assurer une croissance agricole de 8,4%, susceptible de réduire les importations alimentaires, la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans le pays.
