Les présidents de l’Union des forces pour l’alternance, Jules Aristide Bourdes Ogouliguéndé (UFA) et du Moréna unioniste, Eya Mvey ont été entendu, mardi à Libreville, par la Cour constitutionnelle, au sujet de la requête portant annulation des récépissés marqués 7ème arrondissement de la commune de Libreville et ceux qui portent le cachet PDG.
Le président de l’UFA des forces pour l’alternance, Jules Aristide Bourdes Ogouliguéndé a souligné que leur ‘’requête se situe au niveau de deux faits extrêmement importants’’ qu’ils ont signalé à la Cour constitutionnelle s’appuyant sur des récépissés d’enrôlement en leur possession délivrés sur ‘’un prétendu 7ème arrondissement de la commune de Libreville’’.
Les textes qui réorganisent les conseils départementaux, municipaux et d’arrondissements notamment le décret 817 et 819 du 24 septembre dernier, ne parlent nullement du 7ème arrondissement dans la commune de Libreville.
Les requérants ont invité la Cour d’apprécier la légalité, la validité et les conséquences de ces manquement graves indexant le Parti démocratique gabonais (PDG), ‘’du non respect des principes élémentaires de la loi en vigueur en terre Gabonaise’’.
‘’Les deux exemples présentés aux membres de la Cour constitutionnelle devraient permettre de comprendre qu’il existe certainement d’autres récépissés de ce style en circulation’’, a insisté M. Bourdes Ogouliguéndé.
Le deuxième point évoqué par le représentant de l’UFA a été la question des récépissés saisis dans la commune de Mouila, qui portent le cachet d’un membre du bureau politique du (PDG). Les plaignants ont tenu à se référer au manuel de procédure élaboré par le ministère de l’Intérieur, qui indique clairement la procédure à respecter pour les opérations d’enrôlement.
A ce sujet, l’UFA et le Morena unioniste ont dit ne pas comprendre pourquoi les personnes officielles et légalement désignées, c’est-à-dire les opérateurs, les opérateurs en chef, les membres du bureau politique du PDG ont décidé d’apposer leur cachet sur les récépissés des électeurs.
‘’Lorsque le PDG se permet, à travers ses membres, d’apposer des cachets sur les récépissés d’enrôlement, cela suppose qu’il y a eu des kits d’enrôlement qui ont été détenus par les membres de ce parti, pour procéder de façon illégale à l’enrôlement ‘’ se sont demandé les responsables de l’UFA et du Morena sollicitant que la Cour annulation ces pièces, avant les opérations de retrait des cartes d’électeurs.
‘’Nous demandons à la Cour constitutionnelle de dire, en plus de l’annulation des récépissés irréguliers, que les autorités ne délivrent pas de cartes d’électeurs aux personnes détenant les récépissés du 7ème arrondissement et ceux qui possèdent le cachet des partis politiques’’, a conclu Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé appréciant, par ailleurs, le travail abattu par le ministère de l’Intérieur et les personnes légalement désignés à cet effet.



