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Locales 2013 : 578 832 électeurs, sous réserve du contentieux préélectoral

ok-electionDressant le bilan de l’opération d’enrôlement des citoyens gabonais en vue de la confection d’un fichier électoral biométrique fiable, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Jean François Ndongou, a déclaré ce mardi 29 octobre 2013 à Libreville, qu’il y a 578832 électeurs sous réserve du contentieux préélectoral.

Globalement, le ministre Jean François Ndongou a rappelé que l’opération d’enrôlement des citoyens gabonais en vue de la confection d’un fichier électoral biométrique fiable, ô combien laborieuse au départ, a duré exactement 52 jours durant lesquels les équipes mobilisées, autant des agents enregistreurs que des forces de l’ordre et de sécurité ont donné le meilleur d’eux pour la réussite. C’est en ce sens qu’il a tenu à leur rendre hommage avant de fixer les esprits sur ce qui constituait le nœud gordien de cette affaire d’enrôlement.

Au terme de ces 52 jours, le bilan relève que 604 833 citoyens ont été enrôlés pour cette première phase. «Comme vous pouvez le constater, ce chiffre se situe bien au-delà de nos prévisions. C’est en cela que je salue au passage l’implication, outre celle du gouvernement, de chacun d’entre nous dans la sensibilisation des citoyens à se faire enrôler. Je salue singulièrement les formations politiques de tous bords qui ont appelé leurs militants à ne pas être en marge de cette opération», a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Depuis la fin de cette première étape, le ministre a relevé que les données collectées sur le territoire national sont remontées au site central de Libreville où elles ont été traitées. «Un mois nous a paru nécessaire pour effectuer toutes ces tâches», a dit le ministre qui a précisé en outre qu’ «au terme de cette étape, le nombre d’enrôlés a quelque peu baissé du fait, et comme il fallait s’y attendre de certains compatriotes qui se sont amusés à se faire enrôler plus d’une fois et/ou à falsifier les documents».

«Avec l’ABIS, logiciel de traitement que nous avons choisi avec l’opérateur, l’on peut changer de nom et costume mais jamais de visage et d’empreintes digitales parce que, c’est pour la première fois que Gemalto [NDLR : Entreprise adjudicataire du marché] leader mondial de la sécurité numérique va combiner le visage et les empreintes digitales des dix doigts pour identifier irréfutablement un individu», a expliqué le ministre.

Dès lors, dans l’ensemble, l’on enregistre après ce traitement que 4671 personnes se sont fait enrôler deux fois (doublons biométriques) ; 21330 personnes se sont fait enrôler avec des documents identiques (doublons documentaires). «Une simple soustraction ramène donc le collège électoral à 578.832 électeurs sous réserve du contentieux préélectoral», a fait savoir le ministre Jean François Ndongou.

La sentence est claire pour ceux qui se sont livrés à ce jeu : ils sont retirés de la liste électorale et seront exposé aux affres de la loi.

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