Les travaux de la commission, portant sur l’examen de la détention préventive, ont repris, mardi au service greffe de la prison centrale de Libreville.

Le président de cette commission, M. François Mangari, qui a situé le contexte de cette rencontre, a indiqué que ‘’ la détention préventive, qui conduit certains détenus à passer plusieurs jours au sein de l’univers carcéral en attente de son jugement, expliqué, en parti, la surpopulation carcérale’’. Révélant que la commission a constaté des dysfonctionnements.

‘’Nous nous sommes également rendu compte que plusieurs détenus ont passé plus de temps que prévu’’, a reconnu M. Mangari exprimant une certaine satisfaction. ‘’Notre travail relève les préoccupations du juge d’instruction et le permet, par ailleurs, d’informer le détenu sur sa situation’’.

Rappelons que cette opération qui a débuté par le tribunal de Libreville avant de s’étendre à l’intérieur du pays, a déjà examiné les dossiers des détenus gérés par 5 des 10 cabinets d’instructions implantés au niveau de la capitale.