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Les élèves du Gabon expriment leur ras-le-bol

élèves_2Un mécontentement généralisé autour des questions de grève des enseignants, de Bac 1 et d’accès aux établissements, met depuis quelques jours les élèves de Libreville et d’ailleurs dans les rues, donnant lieu à des barricades, à de la casse et à des embouteillages de plusieurs kilomètres.

Le début de l’année scolaire est définitivement perturbé. Plus rien ne va, en témoignent les multiples mouvements d’humeurs constatées dans les grandes villes du pays, et notamment à Libreville où les élèves ont décidé d’attirer l’attention du gouvernement et des enseignants qui n’ont pas tous regagné leurs salles de classes.

Les élèves des lycées et collèges de Libreville ont posé plusieurs barricades dans la capitale gabonaise. A Nzeng Ayong, aux Charbonnages et sur le boulevard du Bord de Mer. Cela a eu pour conséquence de paralyser la circulation et de causer de gros embouteillages.

Face au refus des enseignants de reprendre les cours, les élèves demandent au gouvernement de revenir à l’idée de la « jeunesse sacrée » en favorisant le retour en classes des enseignants qui n’ont pas reçu leurs frais de vacations. Mais les élèves se mobilisent aussi face au Bac en deux parties. « Nous ne savons pas pourquoi on nous impose le bac première partie en classe de 1ère alors que ce n’était pas comme ça avant », lance Irène, élève en classe de 1ère . « Au conseil des ministres, ils n’ont même pas parlé de nous comme si on n’existe pas mais nous on va montrer au gouvernement qu’on existe bel et bien », indique Rudy, élève de Terminale dans un lycée public.

Il faut ajouter à ces deux raisons, celle de l’état des routes d’accès aux établissements. A Port-Gentil, les élèves ont bloqué la circulation pour interpeller les autorités adminsitratives et policières sur l’état de ces routes qui conduisent à certains établissements. A Libreville, ce sont les élèves de Diba Diba qui ont tiré de l’alarme puisque en ce temps de pluie, les transports périurbains communément appelés clandos refusent de parcourir les quelques 3 ou 4 kilomètres qui ne sont pas bitumés et qui relient le petit marché de Diba Diba où s’arrête le bitume au Lycée qui compte plus de 1000 élèves. Il faut dire que des travaux avaient été entamés puis supendus du jour a lendemain sans explication aucune, il y a 4 ans.

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