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Marie-Madeleine Mborantsuo dénonce les progrès inégaux de l’UNESCO

Marie-Madeleine-Mborantsuo-Présidente-de-la-Cour-constitutionnelle-333x190La présidente de la Cour constitutionnelle de la République gabonaise, Marie-Madeleine Mborantsuo a dénoncé, lors de la 37ème session de la Conférence générale de l’UNESCO à Paris, les progrès inégaux de cette organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture.

« Nous observons que les progrès enregistrés ont été inégaux d’un continent à l’autre, l’Afrique étant dans ce contexte la région la moins bien lotie », a déclaré la présidente de la Cour constitutionnelle de la République gabonaise, Marie-Madeleine Mborantsuo avant de féliciter l’UNESCO pour les avancées significatives faites en vue de concrétiser les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Pour la période 2008-2013 l’UNESCO avait fait de l’Afrique et de l’égalité entre les sexes, ses priorités dans tous ses domaines de compétence.

Marie Madeleine Mborantsuo a plaidé pour un renouvellement de ces priorités dans le prochain programme d’actions.

« Tant les actions à mener m’apparaissent encore nombreuses, le trop fameux  »plafond de verre », pour reprendre une expression consacrée, étant encore particulièrement bas sur notre continent », a ajouté la présidente de la Cour constitutionnelle de la République gabonaise.

Pour Mme Mborantsuo, deux points paraissent mériter une particulière attention quant à l’agenda post-2015 de l’UNESCO.

Le premier tient aux rapports entre culture, éducation, et nouvelles technologies. Le deuxième est relatif à l’édification d’un système juridique apte à porter un système éducatif et culturel visant l’excellence.

« Il apparaît aujourd’hui irréaliste de vouloir bâtir un système éducatif ouvert au plus grand nombre et performant, qui n’intégrerait pas les autoroutes de l’information et spécifiquement les MOOC (Massive Open Online Course) aux potentialités immenses », a souligné Mme Mborantsuo.

Concernant le deuxième point, l’édification d’un système juridique apte à porter un système éducatif et culturel visant l’excellence, Marie-Madeleine Mborantsuo a jugé plausible de souligner que la question éducative et culturelle ne peut demeurer dans une logique incantatoire, limitée à de seules déclarations d’intentions, elle doit s’inscrire fermement dans les objectifs des politiques publiques, et trouver un encrage dans des instruments normatifs nationaux et internationaux.

La 37e Conférence générale de l’Unesco a entériné mardi à Paris la réélection d’Irina Bokova à la tête de l’Agence onusienne pour l’éducation, la science et la culture.

La diplomate bulgare (61 ans) a eu les faveurs de 160 pays membres de la Conférence, alors que 14 pays ont voté contre et un s’est abstenu, les autres pays membres (20) s’étant vu retirer le droit de vote car ne s’étant pas acquittés de leur cotisation annuelle au budget de l’Unesco.

Au cours des quatre années passées, elle a orienté les programmes de l’UNESCO en fonction de deux objectifs principaux -forger une culture de paix et promouvoir le développement durable- et de deux priorités mondiales, à savoir l’Afrique et l’égalité des genres.

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