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Désiré Ename et JDD Ndoutoum-Eyi en danger de mort ?

liberte-presse21Depuis quelques jours, la rumeur d’un projet d’attentat contre deux journalistes de la presse écrite gabonaise plane sur Libreville. De nombreuses indiscrétions rapportent, en effet, que Désiré Ename (Echos du Nord) et Jean de Dieu Ndoutoum-Eyi (Ezombolo) font l’objet de funestes projets de la part d’une baronne de la place.

Dans un pays où les journalistes n’avaient plus craint pour leur liberté comme c’en était le cas à une certaine époque, il serait à craindre qu’arrive l’irréparable jamais survenu sous le ciel vert-jaune-bleu. Des journalistes, pour avoir écrit quelques lignes sur des sujets jugés «sensibles» ou pour avoir «mis le doigt où ça fait mal» à certaines personnalités plus ou moins influentes en révélant des «vérités», seraient désormais pourchassés et contraints de raser les murs pour ne pas être aperçus par des malfaiteurs, qui dit-on, seraient à leurs trousses. Face à cette malheureuse situation, l’on s’interroge sur la liberté de la presse au Gabon, de même que sur la connaissance, par certains, du droit de réponse ou du procès en diffamation dont bénéficie toute personne se sentant lésée par un article de presse.

L’on rapporte qu’une fois de plus, la plume corrosive d’Echos du Nord et le récent retour dans les kiosques d’Ezombolo n’ont pas plu à une certaine baronne du pays dont les affaires, dit-on, «floues» auraient été révélées par les deux médias. Désiré Ename, directeur de la publication et de la rédaction du journal Echos du Nord, dont les déboires avec certaines autorités de la République sont devenus aussi habituels que les parutions de son média, se serait rendu coupable de son trop grand intérêt pour la recherche de la «vérité». Pour s’être acharné sur certaines familles, s’être «mêlé des choses qui ne le regarde pas» ou pour ne s’être pas tu, devant certaines situations, serait l’objet d’une chasse à l’homme. La décision de régler, une fois pour toute, le compte du journaliste aurait été prise dans la nuit du 30 au 31 octobre, au domicile de la fameuse baronne de la place très proche du pouvoir… même trop proche selon certains écrits.

Pour ce qui est de Jean de Dieu Ndoutoum-Eyi, fondateur et directeur du journal Ezombolo, du reste l’un des plus sanctionnés pour son caractère «excessif», l’on rapporte qu’en plus de sa propension à «trop fouiller où il ne doit pas», sa présence à la tête d’une liste pour les prochaines locale seraient les raison de la mise à prix de sa tête. C’est dire.

En effet, principal candidat d’une liste indépendante dans le département du Woleu (Oyem), le journaliste dérangerait au plus haut point. Notamment en raison de sa célébrité et son rapport avec les populations de la circonscription électorale qu’il s’est décidé à briguer cette année. La présentation de sa candidature est perçue comme un énième affront pour le pouvoir, estime-t-on. On ne comprend que très mal que le «simple» journaliste qu’il est puisse peser lourd devant ses adversaires de la liste conduite par Raymond Ndong Sima, le Chef du gouvernement.

Des prétextes pour le moins fallacieux et qui ne sauraient expliquer que la mystérieuse «baronne» en veuille à deux personnes qui n’ont en commun que la corporation et l’origine provinciale. Ou alors, ainsi que l’ont écrit des confrères, n’est-ce qu’une lubie, un pur caprice de «mère trop gâtée» ?

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